Quelle chance en ce dimanche 7 janvier 2018, pas de pluie à l’horizon même s’il y a un risque d’après météo France de croiser quelques gouttes vers 16h… en Bretagne on dit toujours « qui regarde trop la météo reste au bistrot ». Ni une ni deux, j’enfile ma salopette de moto, mes bottes, deux trois couches sous le cuir… et mes gant d’été ! C’est parti pour 120km de bonheur à travers les montagnes Basques…
Balade moto en montagne Basque au départ de Bayonne
L’itinéraire était assez simple et je partais du principe que si les montagnes n’étaient pas praticables en cette période de l’année, je saute le point numéro 4… et finalement c’est autour de ce point que j’ai pris une claque visuelle monstrueuse une nouvelle fois…
Un bon équipement pour se protéger du froid
Le froid, la pluie, le vent… l’hiver, les températures peuvent très vites chuter et il faut se couvrir pour éviter de se retrouver en mauvaise situation. Ici au Pays Basque, il faut jongler entre les plaines et les montagnes, du coup on peut doubler les températures entre en bas, en bord de mer et là haut dans les montagnes. Une paire de botte, une grosse paire de chaussette chaude, des colants, un pantalon d’hiver, un caleçon chaud damart, un shortstop, un tshirt et un coupe vent sous le cuir avec un cache cou, rien que ça me fera l’affaire pour une balade moto à la journée… je roule avec des gants d’été et j’ai les gants d’hiver dans le top case si vraiment les poignées chauffantes ne suffisent plus…
La petite photo du plein d’essence du R1200R BMW
Un petit clin d’oeil à mon ami Laurent. Il est important de prendre une photo de la moto régulièrement dans toutes les situations. Me voici à la station essence de super u. Le litre de sans plomb 98 est à 1,51€, je suis le seul à trouver ça hors de prix pour du super u ?
On note également que la moto rode au fur et à mesure ses #Michelin #road5 et j’y reviendrais plus tard pour vous donner à nouveau mes impressions car ils commencent à être chauds 😉 Oui, les bords ressemblent aux pneus de Jean-Claude mais franchement, ce n’est pas la saison pour aller chercher les derniers retranchements du pneu…
Hahahaha Jean-Claude 🙂
En route vers Espelette
Direction Espelette, je connais plutôt bien cette partie car je reviens toujours par là. De manière volontaire ou non, en tout cas cette route, j’adore. Elle tournicote bien, le revêtement est parfait et en plus elle sèche aujourd’hui… on va pouvoir tester les #Road5 dans de nouvelles conditions face aux routes humides et détrompées…
J’étais déjà venu par ici, et je voulais même déguster une glace… vous ne vous en souvenez pas ?
Il faisait déjà plus chaud et y’avait un peu plus de monde…
Ainhoa et sa vue vers les montagnes
En fait c’est à partir du village suivant que les routes vont réellement se transformer. Pour le moment je suis à +/- 100m d’altitude, il fait relativement doux et je profite des routes sinueuses pour m’amuser sur la moto avec les pneus Michelin que je découvre…
Dantxaria : le centre commercial avec station essence Repsol
Je suis un peu con, j’aurais du attendre et venir faire mon plein d’essence ici au centre commercial frontalier Dantxaria… quasiment 50 cents de moins au litre… c’est malin ! Je le saurais pour la prochaine fois d’autant plus que je suis à 32km seulement de la maison.
Pyrénées Atlantiques côté Espagne
Il fait soudainement plus frais on va dire. Les bas côtés de la route blanchissent et même les arbres prennent un peu de sucre glace. Le décor devient alors un peu plus lunaire et pour le moment il fait encore 4°c, tout va bien sans pour autant être à l’abris d’une plaque de verglas…
Je commence à me demander si c’est bien raisonnable de venir ici à moto en cette période de l’année. Souvenez-vous, j’avais dis que si les routes n’étaient pas praticables je sautais le point numéro 4 sur le roadbook. Tant pis, je le saute, ce serait idiot de prendre des risques. Le GPS en lequel j’ai totalement confiance m’indique de continuer tout droit, puis de prendre à gauche dans la vallée un peu plus loin… ça tombe bien, je déteste faire demi-tour !
Faisons tout de même attention où l’on pose les pieds… je ne vais pas te faire un dessin sur ce qui peut arriver si je ne pose pas le pied au bon endroit 🙂
D’autant plus que ce n’est pas la foule que je croise qui pourrait m’aider pour relever la moto si jamais je me retrouvais en dessous après une mauvaise manip… ça peut arriver 😉
La route commence à avoir des traces un peu inquiétante au sol. Il est quand même près de 15h et ce n’est pas rassurant du tout de voir cette neige sur les voitures et au sol. En voiture ce n’est franchement pas un problème, au chaud, mais à moto… on réfléchit autrement je dois dire 😉
Petit clin d’oeil à Michelle
Comprendra qui veut… quand j’ai vu ce nom sur le GPS, je me suis arrêté… j’avais trop envie de te faire un petit clin d’oeil Michelle, ma petite motarde 😉
Les montagnes sont magnifiques sous la neige
Je suis subjugué par les paysages ici. L’été je trouve ça magnifique, l’hiver c’est tout aussi beau… je me demandais même si je ne préférais pas cette vue plutôt que celle de l’été…
Quoi que… en fait, je ne sais pas… rouler en montagne quand il fait chaud c’est quand même pas mal non plus 😉
Vue sur la vallée de Saint-Étienne-de-Baïgorry
C’est au même endroit mais pas à la même saison ni à la même focale… et toi ? tu préfères l’été ou l’hiver la montagne ?
Après les pottoks, les cochons
Croiser des poules ok, des chiens ok, pottoks ok, croiser des moutons ok, des vaches ok, croiser des cochons… des cochons quoi ! Sérieux… j’étais mort de rire de croiser des cochons comme ça au milieu de tout… je ne sais pas si c’est gentil un cochon, j’ai pas osé m’arrêter à côté…
Col de Saint-Étienne-de-Baïgorry
La vue ici est magnifique… et la route est toute sinueuse… j’ai passé une magnifique après midi à travers les montagnes Basques… je n’avais pas la GoPro avec moi hélas car j’ai vécu une belle histoire cette après midi… tu serais mort de rire si je te racontais….
La route rétrécie vraiment avec la neige. Mieux vaut éviter les abords de la route et les bandes blanches… par moment elle rétrécie tellement qu’il ne reste plus qu’une voie. Au détour d’un virage je croise un troupe de Pottok, tout mignon. Je les dépasse tranquillement et ils se mettent à courir après moi. Je ne roule pas vite avec les conditions climatiques donc je fais attention. Je les vois dans mon rétroviseur jusqu’au virage suivant et là je me retrouve nez à nez avec 3 Pottoks aussi grand que des chevaux. Je ne faisais pas le malin. Ils font demi tour et se mettent à galoper lorsque soudain l’un s’arrête et m’affronte du regard… je ne savais plus où me mettre. Je cherchais à lui parler tout doucement mais tu parles… j’avais l’impression qu’il se mettait de manière à m’envoyer un coup de sabot… mais comment se vais passer ? Et les autres qui arrivent derrière… boooouuuhhh la situation pas cool tout d’un coup !!
Puis en fait, les autres derrière me courraient après car y’avait un camping car qui les suivait. Hallelujah ! J’ai jamais autant aimé croiser un camping-car. Du coup, je l’ai laissé me doubler et je lui ai collé au cul pour doubler le troupeau… quelle joie une fois tout ce petit monde derrière moi… cependant, une chose est certaine, je ne peux plus faire demi-tour et il y a de plus en plus de neige sur les bas côtés de la route et le camping car, trop large roule sur la neige qui recouvre la route… mazette, quelle histoire !!