Seconde journée sur l’Île de Beauté qu’est la Corse, place maintenant au repos, à la découverte, à l’envie de rouler dans le froid du matin et la nuit glaciale du soir pour aller voir un peu plus loin comment ça se passe. Aujourd’hui au départ d’Aléria, direction Porto-Vecchio, puis sous les conseils de mon papa, un petit tour du côté de Bonifacio, mais ça fera l’objet d’un article complémentaire, non pas que j’ai beaucoup de chose à raconter, mais plutôt pour vous offrir un billet avec pas mal de photo, donc je n’ai pas envie de vous faire un billet qui n’en fini pas… c’est le matin, la moto chauffe tranquillement sur le parking moto de l’hôtel, on s’équipe…
Départ Aléria, direction Porto Vecchio à moto par la T10
Personnellement, je fais parti de ceux qui aiment que la mécanique soit à température avant de prendre la route. Cette photo est complètement ridicule car on ne voit rien, mais en fait la moto fume de ses pots, et j’ai toujours adoré ce moment magique où l’on démarre la belle, elle se met doucement en température pendant que l’on met en place la sacoche de réservoir, que l’on vérifie 47 fois que les valises sont bien arrimées, que le top case est fermé, que le cache cou est bien en place, les Trip du jour à 0 et que l’on chevauche enfin la belle afin de caler comme un âne en ayant oublié la béquille latérale ce qui gâche toute cette mise en scène, frustrant ! avant de quitter sa place de parking sous un feulement de guêpe, le pied frôlant le sol tel un chevalier des temps moderne en soif de route et d’aventure… pardon, je m’égare…
Tout m’à bien l’air ok, il est grand temps d’enfiler les gants et de passer la première…
Un paysage en montagne Corse
Dès que l’on quitte une ville Corse ou que l’on roule un peu en bord de mer, voilà le paysage que l’on peut apercevoir. On peut voir un pays avec de grands bâtiments du tertiaires, et une terre agricole, mais l’arrière pays est toujours enjolivé par ces montagnes en arrière pays, c’est simplement magnifique !
Plage de Favona à Conca
Je longe le bord de mer à bord de mon FJR et je vois tout au long de la route des plages toutes aussi belles les unes que les autres… je dois m’arrêter, prendre quelques photos et partager ce bon moment avec vous, amis lecteurs Jazt.com…
Le lieu est magnifique, l’eau est transparente au point que l’on en regrette presque qu’elle soit salée car on a envie de la goûter…
Quel moment délicieux, il n’y a pas de vent ou très peu, la mer est calme… je prends mon temps à admirer le paysage et à m’imaginer aux beaux jours, venir profiter d’un endroit aussi magique et pourtant pas bien compliqué à trouver. Je comprends mieux que certains coins doivent être vraiment paradisiaque en Corse, bande de petits veinards !
Point moto : 1500km sur le dos du FJR
Profitons-en pour faire un point rapide sur la moto, puisque j’en suis à presque 1500km sur son dos. Je sors de la révision des 1000km et je peux enfin l’exploiter un peu plus, entre autre dans son mode « S » qui ne me déplait pas, au contraire. Cette moto est une force tranquille, j’aime cruiser à bord en mode T même si je remarque deux choses : elle guidone dès que je lâche les mains, à se demander si ça ne provient pas des valises car sans ça ne me le fait pas. Seconde chose, plus je tartine avec, moins elle consomme au point que je frise les 5,2L / 5,5L pendant mes balades. Pourtant, je n’hésite pas à passer en mode « S » dès que le GPS m’indique que ça va tournicoter droit devant. Malgré ses 300kg toute mouillée, elle se comporte comme un gros roadster et me fait rarement surprendre sur une conduite active, même si je ne suis pas un pilote et que je fais particulièrement attention car on n’est pas à l’abris d’une zone ombragée un peu humide…
Le défaut du FJR 1300 AE : la putain de jauge à essence
Cette moto à mes yeux n’a qu’un seul défaut, et pas des moindre. Ce défaut est agaçant et il faut que j’apprenne à mieux la connaître car c’est un truc qui va m’agacer dans le temps, je le sens. Sa jauge à essence est toujours en mode « panique » ! Elle s’affole à clignoter et quand je m’empresse de remettre le plein, je me rends compte bien souvent qu’il me reste entre 7 et 10 litres, mais c’est quoi cette merde ?
Elle propose 25L de contenance donc à une conso de 7L de moyenne (que j’ai relevé jusqu’à présent) ça permet de faire 300km, nous sommes d’accord ? Mais ici avec 5,5L de moyenne (je grossis), je devrais pouvoir faire près de 400km, toujours ok ? Bien non… vers 250 / 270km elle se met à clignoter et ça me stresse de ouf au point que je cède à la panique de la jauge à essence et je gueule un bon coup quand je me rends compte qu’elle se moque de moi ! Le problème c’est qu’un jour je vais me fier à mon instinct et je vais forcément tomber en panne sèche… on parie ?
Un grand merci à la Famille Susini Conca de m’avoir permis de prendre quelques photos en ces lieux magnifiques…
Porto Vecchio : la tranquillité des lieux…
Me voici rendu à Porto-Vecchio, sur son port de plaisance où l’on pourrait croire que je suis sur la Côte d’Azur, par chez moi, tellement qu’un port de plaisance ressemble à un autre port de plaisance… mais ici les lieux sont tellement paisibles, calmes… on se laisse bercer par la brise, qu’il fait bon vivre par ici…
Pas étonnant de voir des flamants rose au milieu de l’eau quand on sait qu’ici on se trouve près des marais salants de Porto Vecchio, un peu plus au sud que le port, vers la zone d’accostage des Ferries.
En regardant de l’autre côté de la rive, on se retrouve face à la mer et ce Ferries qui est sur le point de partir. Beaucoup disent que Corsica Linea est mieux que Corsica Ferries mais plus chers. Avez-vous une opinion sur la question ? Je tenterais une prochaine traversée avec cette compagnie pour faire un comparatif.