Suite et fin de notre périple en ce 29 mai. Finalement, nous allons écourter notre périple de 2 jours à l’itinéraire prévu et validé par l’ensemble du groupe. Mais qu’importe, nous avons réussi à voir le maximum de chose, peut être pas forcément comme je l’aurais souhaité ni dans les conditions dans lesquelles ça s’est déroulé. Il y a toujours de l’imprévu dans une organisation, et j’avoue qu’ici, réduire le périple de 2 jours, après l’investissement que j’y ai mis, ce n’est pas rien… bref… terminons ces CR que l’on puisse (enfin) passer à autre chose et se (re) motiver à publier du contenu… vous aurez remarqué ma motivation à écrire les derniers billets et le temps à les publier… j’avoue, cette randonnée motarde m’a freiné, vraiment, sur l’envie d’en proposer d’autre… mais j’y reviendrais plus tard 🙂
Départ de Gap et direction le Vercors
Le beau temps est de la partie, et je sais déjà qu’aujourd’hui nous allons voir de belles choses au coeur du Vercors…
Malheureusement pour nous, le temps se dégrade et le ciel se couvre. De plus, il fait de plus en plus froid. Je propose à tout le monde de s’équiper car on risque de croiser la pluie à un moment donné.
On en profite alors pour enfiler pantalon de pluie, cache cou et autre protection contre les intempéries et ça n’a pas été une mauvaise idée quand on voit ce qui nous est tombé dessus au milieu de la matinée.
Certes, nous avons pu voir de beaux paysages, nous arrêter pour prendre quelques photos ici…
ou encore ici… avec des tunnels à traverser… il faut vraiment que je revienne par ici, c’est tellement beau…
Lorsque soudain la flotte s’invite à la partie et alors on devient complètement trempé en quelques kilomètres seulement. La participante à cette balade se plaint de rouler sous de telle conditions et à envie de faire demi tour car le matin nous avions eu beau temps… euh, oui si tu veux, vas-y, de toute façon tu n’auras pas le choix, la route, et unique route est dispo dans un sens ou dans l’autre et ici au Golf du Vercors nous sommes à mi-chemin. Heureusement, nous avons pu nous arrêter et déjeuner dans un superbe cadre avec une hôte délicieusement accueillante… quel bon moment malgré tout 😉
Une après midi au coeur de Valence
L’après midi on quitte ces beaux paysages pour aller changer les pneus de la moto de Jean-Claude. Malgré mes nombreuses mise en garde sur le fait d’avoir une moto à jour de ses révisions et pneumatique, Jean-Claude à eu la bonne idée de venir à la balade avec des pneus quasiment lisse dès le premier jour… faute de temps à priori… nous l’avons finalement pris sur l’après midi qui devait nous permettre de rejoindre le prochain lieu pour passer la nuit…
Avant d’arriver chez BMW Motorrad Valence, qui a accepté de recevoir Jean-Claude sans rendez-vous, nous nous retrouvons au coeur des bouchons et pour qui pour quoi, je me retrouve à l’arrière du groupe. Un poids-lourd s’interpose entre le groupe de devant et moi, je double le camion, plus de motards… personne ne m’a attendu, ça m’a mis hors de moi… j’avoue… sur le coup, j’étais furax… quand on fait des balades moto tout le monde s’attend etc… et là, surprise, je me retrouve comme un con !
On se retrouve à la concession moto où Jean-Claude fait changer son train de pneu par des Roadtec01, ils n’ont que ça en stock. Histoire de ne pas être trop à la bourre pour ce soir, on demande à un participant de la balade de prendre de l’avance pour aller chercher les clés de l’hébergement où l’on doit se rendre ce soir, par solidarité. Il accepte à peine, on sent que ça l’ennuie fortement de prendre les devant. D’ailleurs on reçoit un coup de téléphone peu de temps après pour dire qu’il n’est pas allé au bout et qu’il s’arrête dans un hôtel par là, tant pis pour ce soir. Génial ! On se retrouve Jean-Claude, Arnaud et moi comme des cons sur Valence en sachant que ce soir on ne pourrait ni dîner ni dormir où l’on avait prévu même en se dépêchant car nous étions encore sur Valence.
On décide alors de terminer la balade à Valence, le soir même, chacun rentre vers son point de départ !
On se sépare en centre ville de Valence après avoir dîner sur le pouce au Mac Do du coin. Je suis dégoutté de la tournure des choses. J’ai une réservation à mon nom pour le soir et une autre pour le lendemain mais vu la tournure de la sortie, autant en finir au plus rapidement. Je suis déçu de l’après midi et d’un duo du groupe qui au final est venu je me demande bien pourquoi (je regrette même d’avoir accepté leurs participation, mais bon, c’est fait !), vexé à ce qu’on ne m’est pas attendu et dégoûté qu’on ne puisse pas finir le roadbook que je me suis esquinté à faire pour chercher à convenir à tous… et tous avaient validés le roadbook avant le départ, donc, il n’y avait pas de surprise, tout était validé avant de partir… comme quoi !
Sur la route du retour
A l’arrache, je programme mon chemin du retour vers la maison. Inutile de préciser qu’on avait déjà les 190km dans les pattes de la journée, il était quasiment 20h30 et nous étions encore à Valence soit à près de 500km de mon garage si je devais rentrer en une fois ce soir… L’itinéraire se charge dans le GPS, pendant ce temps la moto chauffe tranquillement, j’enfile mes gants, vérifie une dernière fois que les valises sont bien vérouillées, un dernier salut aux copains que je vois partir à droite et moi à gauche… me voilà tout seul cette fois… presque un soulagement, en dehors de savoir ce qui allait m’arriver…
Merde, à peine parti, un voyant rouge sur le tableau de bord du RT… je suis dégoûté, après cette belle journée de merde et cette randonnée motarde complètement foireuse, me voici avec un voyant rouge sur mon tableau de bord… problème de verrouillage des valises ? Je vérifie et claque tous les ouvrants, rien ne change. Un problème de niveau d’huile ? Ben merde alors, on me disait que le RT ne consommait rien… je continue ma route en me disant que c’est un faux contact, j’irais à la concession moto BMW Motorrad Nice dès le sur lendemain car le lendemain est un jour férié, tant pis… lorsque je me rends compte qu’en fait, je suis crevé à l’arrière… à plat totalement… comme un con, la veille d’un jour férié… me voilà bien tiens… quelle pouasse !
dépannage express
Me voilà comme un con devant la concession moto BMW Valence, au même endroit où JC à changé ses pneus cette après midi. Sauf que je suis seul avec un pneu crevé. il est plus de 21h et je suis au téléphone avec BMW assistance qui ne me propose pas grand chose en dehors de prendre en charge la moto… d’après l’assistance BMW Motorrad, la moto va être prise en charge par un dépanneur qui rapportera la moto à la concession la plus proche du lieu où je me trouve… et je pourrais la récupérer seulement le sur lendemain à cause du jour férié… génial et je fais quoi moi en attendant ? Je dois rentrer chez moi comme je peux, dormir à l’hôte à mes frais.. bref, je suis dans la merde… et en plus des deux réservations qui vont m’être prélevées sur mon compte, je vais devoir en plus me prendre un hôtel dans le coin… la méga grosse blague ! la cerise sur le gâteau pour me dégoûté d’avoir proposé cette randonnée moto… je m’en veux, mais je m’en veux…
L’assistance arrive une heure plus tard pour me venir en secours. Il fait grimper la moto dans son camion comme il peut en s’y reprenat à plusieurs reprises… je sers les fesses qu’elle ne tombe pas, même si Laurent la manipule comme une grosse 103… Laurent est motard, un vrai passionné et me propose de m’aider pour que je ne me retrouve pas comme un con, comme le proposais BMW assistance… il me propose alors de l’accompagner jusqu’à son atelier, car il a un pote « garagiste » qui pourrait « peut être » m’aider… j’ai rien à perdre, je le suis…
Ni une ni deux la moto est dans le camion et j’arrive avec la moto à l’atelier. Il ne me garantie rien, car suivant la crevaison il pourra ou non m’aider, mais il se propose de m’aider… adorable le gars 😉
Voici la raison de ma crevaison…
Forcément ça ne peut pas faire de bien dans le pneu…
Il me propose une réparation temporaire qui me permettra de rentrer à la maison. Je dois cependant éviter les charges trop fortes en accélération et ne pas dépasser les 130km/h…
Le soulagement de savoir que je vais pouvoir reprendre la route. Vous n’imaginez pas, moi qui me voyais coincé là comme un con pendant deux jours… un grand grand merci à Laurent pour son coup de main, il n’était pas obligé de s’impliqué autant dans ma galère… si je repasse dans le coin, je te promets de venir te saluer l’ami ! Quand tu vois l’autre trou du cul qui n’est pas capable d’être solidaire à m’attendre devant un camion et Laurent qui ici vient me sauver d’une galère tu n’imagines même pas… franchement… on se demande qui a véritablement l’âme de solidarité dans l’histoire… moi en tout cas, je sais maintenant… merci Laurent Assistance Moto…