Cette petite sortie de 220 bornes finalement n’était qu’une amorce aux printemps qui arrive et que l’on attend tous. Un peu froid sur la fin car la nuit était tombée, j’avoue n’avoir subit aucunement le vent ou la fraicheur du fond de l’air comme en décembre. 200 bornes de plaisir, seul, à vaguer un peu au gré du vent… à demander sa route aux piétons et à douter de l’itinéraire mais ça fait parti du jeu… et ça pour moi, ça vaut tous les GPS au monde…
Le ciel est gris, les nuages sont bas et donne une impression d’averse à tout moment mais il fait bon. J’aperçois un léger 15°c dans l’auto. Ca me donne envie de sortir la petite bleue et d’aller savourer quelques virages par là. Parti un peu tard samedi après midi, le plaisir fut de courte durée… frustration !
Dimanche 13h30 : il est temps d’y aller et d’en profiter un bon coup. Mais je vais par où ? vite… un petit tour sur le web pour établir un road book à l’arrache avant d’entrer la clé de contact… tiens la Mayenne… pourquoi pas ? Passons par Fougères, Mayenne, Jublains (un petit coucou à la famille en passant) puis Andouillé pour faire un autre coucou à des amis (et voir Louise grandir à vu d’œil, impressionnant la petiote… les parents ne changent pas mais alors la petite chérie… incroyable ! elle a des yeux… waouwww !!!). Retour via Laval, puis autobeurk (une première pour moi)… le programme s’annonce beau ! vite vite… clé de contact !
Le plein d’essence effectué, remise à zéro des trips, c’est parti pour une après midi de folie sur les routes bretonnes mais aussi mayennaises… j’arrive sans trop de mal et un peu trop vite surtout sur Fougères. Difficile d’arriver jusqu’ici sans prendre de voies rapides, c’est pénible… même les panneaux blancs finalement nous renvoie quoi qu’il arrive sur la quatre voie… j’aurais du brancher le GPS et lui demander de passer uniquement par les petites routes… arf !
Donc Fougères… son château, sa ville de caractère, ses habitants paisibles …
Et surtout son Tuning… ici c’est la spécialité du tuning… tout se customise… votre R19 n’a qu’à bien se tenir… je plaisante, mais sincèrement c’est incroyable le nombre de Clio bleue flash noir, vitre plastifié à bulle à l’arrière et sur les côtés avec arrivée à air sur le capot (collé) et le pot qui va bien, la sono tektonik par-dessus les fenêtres semi ouvertes et j’en passe… ça ne dur pas bien longtemps… une fois passer le stade de foot… on n’entend plus rien 🙂
Retour dans la campagne où l’on suit maintenant la direction Mayenne, capitale du département du même nom. Trou paumé où même les opérateurs téléphoniques n’arrivent pas à arrosé leurs réseaux jusque là… vallonnée pourtant, assez jolie de couleur et de vaches, cette région reste pour autant très longiligne… j’ai bien fait de faire un road book sinon j’aurais pu me taper des virages… sans blague ! J’ai jamais vu des lignes droites à ne plus en finir à ce point… lorsqu’à l’horizon on devine enfin un panneau « attention virage » ce n’est ni plus ni moins qu’une autre ligne droite de 5 bornes où le point de fuite devient aussi gros qu’une tête d’aiguille à tricoter… l’ennui… je ne vous explique même pas… je m’en voulais d’avoir décidé de passer par là, mais du coup, ici, je n’ai pas trop le choix… très peu de routes qui entrecoupent ces lignes droites… il ne reste plus qu’à prier Saint DDE pour qu’au prochain virage il n’y ait pas de gravillon afin d’avoir un pseudo frisson à la remise des gaz… je grogne dans mon casque comme c’est pas possible… de plus ces longues lignes droite inspire les jumelles de nos amis les Schtroumfs alors on roule tranquillement en espérant éviter un contrôle inutile… je n’ai croisé personne… si j’avais pu savoir si la voie était libre, la poignée de gaz aurait été ouverte un poil plus grand … arf !
Mayenne. En passant sur le pond que l’on aperçoit au fond, je décide de faire une encoche à mon itinéraire pour m’arrêter sur un lieu mythique pour moi.
C’est ici que j’avais rencontré une nana quand j’étais plus jeune… une nana avec qui ça n’a rien donné de terrible mais c’était une très belle histoire impossible comme je sais si bien produire… Becky de son diminutif… Rebecca de son vrai prénom… éleveuse de fox terrier à poils lisses et d’irish wolfhound sans oublier ses dobermans… mariée en France aux dernières nouvelles, je pense qu’elle à rejoints sa mère aux USA aujourd’hui… j’en sais rien… et je m’en fou c’est du passé… mais c’était rigolo de repasser ici, le long de la Mayenne, à Mayenne dans le département de la Mayenne… près de 6 ans plus tard… je n’étais jamais revenu par là…
Petit coup de flip ceci étant… il en faut bien de temps en temps lorsque je prends mon téléphone qui se trouve dans la sacoche de réservoir. Je me rends compte que la poche principale se découd elle aussi à son tour.
Déjà que la poche de devant ne tient plus, voilà maintenant que c’est la sacoche principal qu’est en train de me lâcher. Je risque d’être con si la couture continue de se défaire… rien d’important dans ma sacoche, mais si j’ai besoin d’une sacoche ça veut bien dire que je n’ai nullement de place pour mettre son contenu ailleurs…
Rendu à Jublains je décide de laisser cette sacoche en de bonnes mains et de prier pour qu’il ne se mette pas à pleuvoir ! Va falloir que j’investisse encore dans une sacoche j’ai bien l’impression…
Les routes sont à nouveaux sinueuses par ici sans être pour autant de l’élastique détendu de caleçon… mais ça fait du bien de jouer un peu de la boîte et de prendre du plaisir sur chaque courbe…
La lumière tombe en partant de Jublains, je ne prendrais plus de photo jusqu’à mon retour. Rendu à Andouillé, je décide d’aller chercher de l’essence à Changé, à 11km et non pas à 5 comme me l’avait indiqué un autochtone… je ne lui en veux pas finalement. Outre le flip de ce clignotement de réserve d’essence faisant foi qu’il faille vite faire le plein, c’est 11km de route furent du pur plaisir… un des meilleurs moments de la journée… ça tourne, le revêtement est nickel… les virages sont ouverts et offre une bonne visibilité… de plus la route monte un poil ce qui aide à bien prendre les virages… franchement c’était terrible ! J’ai repris cette route en sens inverse pour revenir sur Andouillé… c’était meilleurs en monté… donc dans l’autre sens…
Pour la première fois de ma vie j’ai pris une autoroute payante à moto ! rien d’exceptionnel me direz vous sauf que du coup à 130 autorisé… ça laisse un peu plus de marge pour rouler un peu plus fort qu’à l’habitude… j’ai cruiser peinard jusqu’au péage où j’étais très content de sortir mes 1€70 la porte suivante, la fin de l’autoroute… hahaha ! Un petit rien amuse son pilote finalement…
Cette petite sortie de 220 bornes finalement n’était qu’une amorce aux printemps qui arrive et que l’on attend tous. Un peu froid sur la fin car la nuit était tombée, j’avoue n’avoir subit aucunement le vent ou la fraicheur du fond de l’air comme en décembre. 200 bornes de plaisir, seul, à vaguer un peu au gré du vent… à demander sa route aux piétons et à douter de l’itinéraire mais ça fait parti du jeu… et ça pour moi, ça vaut tous les GPS au monde…