Rendez-vous en ville, pour le défilé
Les deux motos se sont données rendez-vous en ville pour le défilé, pour la parade. D’une plastique superbe toutes les deux, elles ne sont pas venus pour séduire les sportifs et autre barbus américains, voire même les bandits 😉
Non, les deux copines Italienne et Japonaise sont venues pour se montrer avant tout et se découvrir ensemble dans les rues de Rennes… La journée est superbe sous un soleil d’été ou presque, nous sommes loin du temps incertain de la dernière manif FFMC 35 à laquelle j’avais participé sur le dos du SV 1000 S, l’année dernière. Nous nous étions ramassés quelques litres de flotte d’ailleurs si je me souviens bien.
Un peu en retard, nous arrivons place esplanade Charles de Gaulle sur les coups de 14h45, à croire que nous sommes les derniers. Et étonnement, je n’ai pas vraiment l’impression qu’il y ait plus de monde que la dernière fois. L’esplanade contenant sur ses 3/4 seulement les motards, comme la dernière fois. Ca prouve que ce n’est pas la pluie qui a freiné les motards Rennais la dernière fois, tant mieux !
Moto de ville, moto cross, moto de sportif, moto à l’ancienne, moto chromée, moto roadster, moto custom, moto américaine… il existe tellement de moto !
Finalement, la Ducati n’aime pas la ville…
Capricieuse, la Streetfighteuse a très vite montré des signes de petite princesse qui n’en fait qu’à sa tête. Tout d’abord, madame n’aime pas rester sur place trop longtemps. Le Ducati Streetfighter chauffe, mais chauffe vraiment au point qu’il a fallu couper le moteur suite à la mise en marche d’un voyant sur le tableau de bord. La Ducati Streetfighter n’aime pas qu’on maintienne l’embrayage trop longtemps… en fait c’est surtout son pilote qui n’aime pas. Au départ on pense que les autres sont des lopettes, qu’il faut de la poigne pour tenir une Ducati, mais au final la lopette c’est moi. il n’aura pas fallu longtemps pour très vite me rendre compte que l’embrayage en ville c’est une horreur ! Toujours entre deux vitesses, sur le ralenti elle avance plus vite que les copines Japonaise qui peuvent rouler sur le ralenti a à moins de 15km/h, là où la Ducati demande à dépasser le 20… facile ! forcément, pour rester dans le rythme de la parade, il faut embrayer… forcément au bout d’un moment, la main gauche n’en peut plus… c’est l’arrêt obligatoire !
Vidéo de deux motos, deux copines sur les routes Rennaises
Les deux motos sur le bord de la route à regarder les copines défiler
Au bout de quelques centaines de mètres du point de départ, je suis contraint et forcé à couper net et à faire un arrêt main gauche et surchauffe. Ducati est forcément une moto différente quand je vois avec quelle manière de faire, elle impose à son pilote ses faveurs… quelle peste !
Direction les sinueuses du département pour se dégourdir les pattes
Nous quittons le cortège pour nous rendre hors contexte urbain. Princesse Ducati se racle la gorge une bonne fois avant de s’élancer sur la piste noire, petite route sinueuse près de Saint-Grégoire. Elle s’élance vivement, un peu trop sure d’elle avant de se jeter sur le mordant des freins. Princesse Ducati n’avait pas vu que ça changeait de direction, il a fallu réagir vite, même sur l’angle… aucun problème à ce niveau là. Ce n’est pas le niveau de poireau de son pilote qui lui fera peur ou prendre conscience qu’elle est arrivé dans ses propres retranchements.
Les deux copines sont heureuse de jouer ensemble
Nos deux copines, cheveux aux vents, Roadster dans l’âme, s’amusent bien ensemble sur les départementales Rennaises, mais la nuit tombe, nous sommes encore à l’heure d’hiver et il est temps d’aller reposer ses pneus. En tout cas, Dame Suzuki et Princesse Ducati se sont promis de renouveler de telles sorties… en évitant, la ville, assurément…