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Équipement moto : pour un plaisir maximum à 2 roues !

Pneumatique, bagagerie, entretien esthétique… voici les thématiques de ce dernier billet pour le moment sur cette petite série sur l’équipement moto, l’équipement du motard et les accessoires moto. Nous avons vu durant ces derniers articles qu’il était essentiel de rouler en toute sécurité et d’être équipé correctement lorsque l’on est motard, de la tête aux pieds. Du fait des soldes en ce début d’année 2011, j’ai appuyé sur le casque, élément majeur dans l’équipement du motard mais qui souvent coûte un œil… cette fois je vais accentuer sur l’équipement de la moto elle-même, les pneumatiques, l’entretien esthétique et de la bagagerie moto, primordiale pour toute sortie moto…

A venir, un essai plus poussé des systèmes de navigation GPS ainsi que du fameux « Coyote » tant convoité par les médias…

À moto, l’un des premiers éléments qui intervient très vite en réflexion, ce sont les pneus. En effet, la seule chose qui nous rattache à la route par la force de gravité c’est les pneumatiques et c’est un des éléments les plus importants sur une moto. Ici sur mon GSXR 750, vous ne l’avez surement pas remarqué immédiatement, mais mon pneu arrière est complètement usé. Dès que le témoin d’usure n’existe plus sur la bande de roulement, ça veut dire qu’il faut changer le pneu. Le motard n’étant pas crésus (moi le premier), il roulera un peu plus encore avec ses pneus usés. Il est important de choisir un bon pneu moto pour que la sécurité soit présente quelle que soit l’usure du pneu… jusqu’à un certain niveau bien évidemment…

Voici un pneu usé (BT14) avec ce qu’on appelle un « plat ».

Ce « plat » est inévitable à moto, les lignes droites, la ville et les voies rapides usent prématurément un pneu. C’est dommage car sur les côtés le pneu pourrait encore rouler pas mal de bornes… c’est pourquoi les manufacturiers ont inventé le bi gomme. De la gomme plus dure au milieu et toujours aussi tendre sur les bords. L’avantage de ce pneu bi gomme c’est de s’user de manière homogène sur l’ensemble du pneu, plus progressivement en limitant cet effet de « plat ».

Le Bridgestone BT 014 est un excellent pneu mono gomme. Or, du fait qu’il s’use à vue d’œil, ce pneu offre de très bonnes sensations d’autant plus qu’en fin de vie actuellement, on peut le trouver à des tarifs défiant toute concurrence pour un rapport prix / sensation / prestation. Temps de chauffe idéal, il accroche vraiment bien et même sur sol humide, du haut de mon niveau de poireau je le trouvais remarquable. Seul sur les freinages un peu fort, je l’ai trouvé moins bon que sur le grand frère BT 16… j’ai eu du BT 14 sur mon GSR 600 et sur le GSX-R 750 comme première monte (d’origine usine). Seule l’Hayabusa disposait d’un BT15, soit disant l‘évolution du BT14, je n’y ai vu que du feu car hors du dessin du pneu lui-même je n’ai pas retrouvé les sensations du BT16, ma référence en matière de pneu moto…

Voici mon GSXR 750 avec son train de pneu BT 14 complètement usé. Je l’avais remplacé à l’époque par du BT16… un concentré de technologie tri gomme, offrant vraiment de superbes prestations routières… en fait le tri gomme offre encore plus de progressivité à un pneu bi gomme. Parfois, on tourne à moto sans franchement pencher et cette partie s’usant aussi vite que la partie tendre du pneu sur les bords, donnait de mauvaise usure sur du bi gomme… enfin, faut vraiment être tatillon car pour le ressentir il faut un niveau de pilotage que je n’ai pas… ceci étant, le BT16 est allé encore plus loin dans le principe. Ainsi le pneu est plus dur sur la bande de roulement centrale tout en offrant le maximum de grip pour encaisser le couple gigantesque de certaines motos. Une partie plus tendre équivalant à la bande de roulement sur le bi gomme sur l’intermédiaire. Sur les bords du BT16 on retrouve la tendresse du BT14, comme un couteau dans une motte de beurre au soleil, génialissime… cette progressivité offre du coup un confort de route que je n’ai jamais ressenti sur n’importe quelle autre marque de pneu… la moto est vive, accrocheuse, particulièrement joueuse… c’est vraiment le pied !

Très bonne accroche dans toutes les situations, le BT16 m’a toujours offert une sensation de sécurité absolue quelle que soit la situation… c’est d’ailleurs pourquoi j’ai équipé mon GSXR 750, mon Hayabusa et mon SV 1000 S de Bridgestone 016… le BT 16 existe en différentes variantes : une particulièrement adaptée aux GSXR 750 et 1340 et pour le SV 1000, le BT16 « général ».

Il existe aujourd’hui pour l’Hayabusa un BT 16 pro, destiné aux motos ayant du gros couple et qui laissent de la gomme sur la route… je n’ai pas testé ce dernier, mais il promet un bel avenir s’il se trouve dans la continuité de ce que j’ai connu jusqu’alors… en revanche j’ai connu du Michelin Pilot’ Sport sur le SV. Ces Michelin offre une progressivité proche du 0 pointé lorsque l’on a connu le BT16, difficile de trouver aussi bien que celui-ci… du coup, le SV a totalement changé de comportement… et ce n’est pas un mal si elle souhaitait rester dans mon garage, valait mieux pour elle… je ferai un essai routier de mon SV 1000 S Boxer aux beaux jours…

Je reste persuadé que le comportement d’une moto se ressent à plus de 50% par les pneus, si bien qu’une moto aussi molle soit elle (ex : bandit 650), si elle dispose de bons pneus, qui chauffent vite et « tiennent le pavé » changera complètement l’avis que l’on peut se faire d’elle au premier abord et pourra même devenir attachante, ou pas… 🙂

L’entretien de la moto : parce qu’elle le vaut bien…

Un peu de pub, mais parce qu’on me pose souvent la question : « comment fais tu pour avoir une moto si propre et belle ? » faut dire que je roule quelle que soit la météo, la pluie ne m’effraye pas, comme je dis souvent mon pire ennemi à moto c’est le froid… bref ! Une moto c’est chouette, une moto propre c’est encore mieux, non ? Bon, mais je ne vais pas y passer mon dimanche après midi avec une brosse à dent non plus… alors ? La recette miracle ? Parce que les produits magiques, il en existe des milliers…

Avant le nettoyage.

Après le nettoyage.

Un seul mot : Meguiar’s ! Sincèrement c’est un ensemble de produits particulièrement magiques. On verse un bouchon de shampoing dans un seau d’eau chaude… on remue un peu et on respire cette bonne odeur de chewing gum malabar tutti frutti… avec un gant de lavage auto, on frotte un peu l’ensemble de la moto, on rince, et hop !

Bon, j’avoue, je suis un peu réducteur, voici une recette simple pour bien entretenir votre machine (moto, quad, voiture…) à moteur ou non :

Les produits Meguiar’s sont vraiment de qualité. Ils sont reconnus dans le milieu tuning pour leur facilité d’emploi et l’assurance d’un résultat rapide et quasiment sans effort… là ma notice peut sembler longue à mettre en pratique, pourtant en moins de 90mn la moto est quasiment neuve dans le garage… ça gomme même les petites rayures du quotidien (braguette sur le réservoir, coup de botte dans la selle, impact de gravillon sur le sabot…)

Pour rouler sans Top Case : la bagagerie moto s’impose !

La bagagerie moto sera mon dernier point dans ce billet dédié à l’équipement moto plus que de l’équipement motard, chacun son tour ! Mise à part mon GSR 600, toutes mes motos se sont vues équipées d’un tapis de réservoir appelé aussi cuir de réservoir. Cet élément protège le réservoir même s’il ne l’embellit pas particulièrement et permet surtout d’éviter d’avoir recours à un sac à dos tout en optimisant le centre de gravité au plus bas.

Ce tapis de réservoir accueille dès lors une sacoche que l’on fixe dessus à l’aide de points de fixation. Cette sacoche peut être de différentes tailles, de différents volumes et de différentes couleurs. Pour ma part, j’utilise uniquement des accessoires motos en matière de bagagerie de marque Bagster mais il existe de nombreuses autres marques…

Voici mon Hayabusa équipée de son cuir de réservoir et de son sac de réservoir. C’est plutôt pratique. Dans cette sacoche de réservoir, en plus d’une carte routière que l’on glisse sous la partie transparente, on peut alléger nos poches des clés, porte feuille, téléphone en toute sécurité car ces sacoches ferment par un système de fermeture éclair plutôt solide.

Il faut compter une centaine d’euros par tapis de réservoir. Chaque tapis est unique et ne s’adapte qu’à un seul type de moto. Il faut de ce fait racheter un tapis pour chaque moto. En revanche les sacoches sont bien étudiées et s’adaptent à n’importe quel tapis de réservoir. Une sacoche de réservoir coûte dans une fourchette de 80 € à 140 € suivant la contenance et les options dont elle dispose… puisque je roule particulièrement sur des motos à caractère sportif, je ne peux pas m’équiper de sacoche trop encombrante pour garder une visibilité sur le tableau de bord et avoir un bon accès aux commandes de la moto, mais on peut trouver des sacoches qui accueillent sans problème un casque plus des jeans par exemples…

Prochainement je proposerai un essai du « Coyote », cet avertisseur de radar, mais dans sa version Iphone. Vaut-elle la version Rider ? Vaut-elle la version auto ? Vous saurez tout dans mon prochain billet sur l’équipement moto…

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