Mamzelle Laura et son essai Panigale Ducati 899
La semaine dernière, j’ai fait quelque chose d’un peu dingue… Ce n’est pas un truc que j’aurais fait de moi même, mais David m’a un peu forcé la main ! Et heureusement 😉
Mamzelle Laura au Desmoriding Tour chez City Bike
Les 4 et 5 juillet, le Desmoriding Tour de Ducati était de passage chez City Bike à Laval. On était bien sûr de la partie, comme l’année dernière. Sauf que cette fois, c’était un peu différent ! Cette année, j’y allais en tant que motarde, avec mon permis en poche, pour essayer une moto. Et pas n’importe laquelle, puisqu’il s’agit de la 899 Panigale. La classe, hein ?
899 Panigale : même pas peur, ou presque !
Ouai, bon, c’est pas la première chose à laquelle j’ai pensée quand David m’a dit qu’il m’avait inscrite pour essayer le 899. Au début, je voulais même me désinscrire…. La moto va être bien trop puissante pour moi, je n’ai pas encore beaucoup d’expérience en tant que pilote, et surtout, je n’ai vraiment pas assez confiance en moi au point de conduire ce bolide ! Mais, au final, l’envie était trop forte, alors j’ai maintenu l’essai 🙂
Une fois arrivée sur place, je n’en menais pas large ! J’avais déjà vu le 899 plusieurs fois, tournée autour, regardée sous tous les angles, etc mais me retrouver devant elle, en sachant que 5 minutes après, c’est moi qui allait la conduire, ce n’est plus la même histoire ! Le 899 m’impressionnait de plus en plus…. Je commençais à stresser, et j’étais en même temps surexcitée ! Depuis toute petite je rêve de rouler en sportive, alors avoir la chance de pouvoir essayer cette moto mythique, c’est quand même un rêve qui se réalise 🙂
Moto sportive : changement de position
Lorsque le staff que chez Ducati a compris que c’était moi, la petite nana qui n’est jamais montée sur une sportive, qui allait faire l’essai du 899, ils se sont un peu marrés ! Mais, ils ont été hyper à l’écoute et m’ont bien expliqué les différentes cartographie, le shifter, etc. Ils m’ont même conseiller de prendre rendez-vous chez mon ostéo 🙂
Allez, cette fois c’est la bonne, il faut grimper dessus ! Youhou, mais c’est quoi ce bordel ? J’ai le cul en l’air, je trouve pas les cales pieds, et j’ai les mains vachement loin… A ce moment là je me dis « mais qu’est ce que tu fous dans cette galère ? ». David essayait de me rassurer en me parlant grâce aux Q3 dans nos casques…. Il faisait une sacré chaleur, on n’était pas encore partie que j’étais déjà en nage. Ca promet !
Premiers tours de roues
Je suis en première position dans le groupe pour l’essai car je suis la plus inexpérimentée. Qu’à cela ne tienne, je vais essayer de faire de mon mieux, de gérer la bête, mais surtout, de profiter du moment !!
Je démarre la moto, le tableau de bord me paraît clair, assez lisible et sans superflu. Je trifouille les cartographies, j’hésite à enlever le mode sport, David me dit de le laisser. Bon bon, d’accord 🙂
Au démarrage, je suis déjà surprise par le bruit. Mon dieu, quel pied ! Avoir une moto qui vibre entre mes jambes et qui ronronne comme ça… Pfiou, le sourire revient vite ! Ensuite, la deuxième surprise est l’embrayage, que je trouve assez souple, qui libère la moto tout gentiment dès que je le lâche un peu. C’est vraiment ce qui me manque quand je roule sur le GPZ ou le FZ6, cette facilité d’embrayage… Ca commence plutôt bien, et si c’était aussi simple tout le long finalement ?
Facilité de conduite
On part vers une ligne droite, qui me permet dès le départ de faire une bonne accélération et de tester le shifter. Alors là les amis, comment vous dire ? Tout simplement jouissif ! Les vitesses montent toutes seule, c’est tellement facile. La moto fait de tous petits à-coups qui me font croire que je suis une vraie pilote de course ahah. Le bruit du moteur à ce moment là résonne encore dans ma tête… Je pense que j’ai explosé les oreilles de David à coups de « ahhhhh », « trop biiiiien », « c’est génial ». Eh oui, rien que ça ! Petit regard sur le compteur : oh là, il va falloir se calmer un peu… 🙂
Par contre, attention, le shifter pour monter c’est bien, mais il faut penser à embrayer pour descendre quand même ! Ça me vaudra la question con du jour dans le Q3 : « mais je dois embrayer pour rétrograder ». Ben oui, andouille, c’est mieux ! J’étais tellement euphorique à ce moment là que j’en aurais fais des conneries ! Au rétrogradage, je ne ressens aucun à-coup, c’est agréable, c’est comme-ci la moto glissait tranquillement sur le bitume…
Tout le long du parcours, je suis un peu à la traine. Je sens bien que la moto est trop puissante pour moi, donc je me bride un peu, surtout dans les virages, car elle est tellement facile à emmener que s’en est déroutant. Je n’ai pas envie de rouler au dessus de mes capacités, le manque de confiance en moi me fait freiner un peu la bête… même si je sais qu’elle corrigerai sans doute mes erreurs. Enfin, ça ne m’empêche pas d’en profiter à fond !
Au niveau du freinage je galère un peu au début car j’ai du mal à trouver la pédale, qui est un peu cachée dans le carénage. Ce n’est qu’une question d’habitude. Avant de partir, on m’avait prévenu que le freinage Ducati était assez mou de l’arrière et mordant à l’avant. Je n’ai pas spécialement ressenti ça, j’ai juste trouvé le freinage facile, je ne me suis pas faite surprendre ou quoi que ce soit.
Je me sens vraiment à l’aise sur le 899 Panigale. C’est vrai que la position est assez éprouvante, surtout pour mon petit gabarit car je suis obligée d’aller chercher le guidon un peu loin, mais franchement, je suis étonnée de me sentir aussi bien dessus. Bon, évidemment, au bout de 30 minutes je suis crevée… Mais le « stress » de l’essai en groupe y est sans doute pour quelques chose.
Essai 899 chez City Bike Laval
Le parcours proposé ce jour là était tout simplement parfait : des petits virages, de la ville, des lignes droites… J’ai pu (j’ai essayé en tout cas) me faire une idée assez globale de ce que ça pouvait donner de conduire une Panigale tous les jours. Et franchement, c’est que du bonheur ! J’ai limite eu envie de la ramener pour la mettre dans le garage… Bien sûr, je suis loin d’avoir exploité la moto à fond, d’être grimpée si haut dans les tours que j’en ai fait frémir le moteur. Mais franchement, j’ai pris un sacré pied à bord de cette bécane. C’est vraiment une moto à laquelle je pense souvent, et c’est la première fois que ça m’arrive ! J’aimerais pouvoir craquer autant sur une moto que je peux m’offrir… Allez, dans quelques années je pourrais peut-être me faire plaisir 😉
En tout cas, je n’ai qu’une envie, c’est de recommencer, de pouvoir prendre un peu plus de temps pour tenter de l’apprivoiser… C’est un vrai coup de coeur ! Merci Chéri 😉
10 Responses
Laura déjà sur Panigale ?!? Non mais ça va pas ??? J’ai attendu 20 ans avant de pouvoir aller chez Ducati !!!
Bravo miss, et laisse tomber le frein arrière, sauf si tu rentres trop vite un jour dans un virage pour asseoir la moto, et éviter de croiser les skis.
Si j’ai bien compris, c’est plutôt la 1199 S qu’il te faut car le shifter est en montant ET en descendant :), pour ma part une machine juste extraordinaire et un touché de route sublime.
Encore une fois bravo pour avoir tenté cette expérience le permis à peine sec. Respect total.
je crois que c’est la 1299 qui a le double Shifter 😉
Oui oui David, tu as raison, j’étais resté sur mon ancienne. L’essai de la 1299 S fût une belle découverte pour ma part !!!
Plus qu’à signer Laura 😉 essai une Daytona avant pour choisir la bonne lol
Alexandre, arrête de chambrer… parce que Laura, malgré ses quelques mois de permis seulement, ne tremble pas comme une feuille devant l’essai d’une moto contrairement à certain qui, une fois sur place, trouve des prétextes pour se débiner en douce… je dis ça, je ne dis rien 😀
Je vois pas le rapport et je t’avais prévenu que j’en testerai pas , tu me verra jamais tester en concession sauf le jours ou je souhaiterai réellement acheter une.
Je n’aime pas prêter ma moto , ni ma voiture et j’aime encore moins emprunter du matos qui m’appartient pas 😉
ici c’était les portes ouvertes Ducati pour essayer la gamme ! c’est le moment ou jamais…
Moi c’est le shifter, je ne comprends pas trop l’intérêt de n’avoir que du up.
moi c’est plutôt l’inverse… à quoi ça sert le shifter en down surtout sur un R12RT par exemple… oui c’est pratique mais au final ?
Un shifter « moyenne game » peu être ?
J’imagine que celui qui fais les deux actions dois être bien plus chère a intégré dur les modèles ?