Essai moto BMW S 1000 RR : Papa est sportif !
BMW n’est plus aussi pépère qu’on le laisse supposer, certes on trouve encore de nombreux motards sur des paquebot tels que le K1300GT ou le K1600GT mais BMW, marque de moto Allemande, sait aussi s’adresser aux plus sportifs des motards et c’est sans appel que je me glisse à bord d’un S1000RR pour en faire l’essai… et quel essai ! Une sauce Allemande bien piquante dans un confort de route digne d’un Hayabusa ou presque parsemé de toute la sécurité que l’on connaît à BMW avec son ABS de série et son ASC… c’est papa qui va devenir sportif !
BMW S1000 RR : un nom de sportive allemande
Taillée pour la victoire, encore faut il savoir la victoire de quoi, cette moto a toujours été pour moi une référence comme peut l’être un GSXR 1000 de chez Suzuki ou un RSV 4 chez Aprilia lorsque l’on parle de moto sportive. Ici avec le S1000 RR nous avons droit à une moto plutôt ramassée mais où la position de conduite n’est pas aussi radicale que sur l’Italienne. Le S1000RR est du coup une moto « facile » et surtout accessible. Les genoux s’emboîte rudement bien autour du réservoir, franchement, je me sens bien là… la tête dans le guidon !
Photo floue de moto, du grand art !
Il m’est arrivé une petite mésaventure avec mon appareil photo aujourd’hui qui me vaut de prendre des photos floues avec mon iPhone… en effet, j’ai testé pour vous l’essai moto avec les poches du blouson ouvertes… bien l’appareil photo lui n’a pas trop apprécie je dois bien constater.. néanmoins il n’est pas trop rayé, il a du rebondir sur la route avant de se stoper dans l’herbe là où je l’ai retrouvé en grognant comme un mulet dans mon casque… bref ! Si la qualité des photos était basée sur le principe d’avoir des photos floues, je crois que j’aurais trouvé l’appareil idéal…
Essai routier du S1000RR par David Jazt
Je mets la clé dans le contact, et tout de suite je retrouve mes marques. J’ai comme l’impression de monter à bord d’une moto que je connais déjà. Cette légèreté me rappelle ôh combien c’est bon d’être sur une moto qui n’accuse pas son poids. Néanmoins, le poids n’est pas un facteur de choix car même si mon K13GT pèse son pesant d’or, je trouve que ce poids somme toute relatif apporte son lot de mise en confiance en roulant…
Tableau de bord et instrumentation du S1000RR BMW
Le tableau de bord est clair, propre et particulièrement lisible (j’en connais un qui serait heureux avec un tel tableau de bord). Les principales informations sont lisibles dès que l’on pose l’oeil dessus à savoir : le compte tour, le rapport engagé et la vitesse. Il manque cependant quelques infos à savoir la conso temp réel, les trip et compagnie mais faut dire que je n’ai pas cherché… mon bouton « info » sur le K13GT étant absent, moi je ne cherche plus l’info, elle vient à moi, non mais oh… tiens si, juste un petit détail, je kif bien le petit logo BMW à droite de la clé… ça c’est la classe !
Niveau freinage : ça freine fort !
Les pneus sont des Bridgestone BT16, étonnant sur une telle moto de mettre ces pneus. On y retrouve une mise en température rapide mais je trouve que ça a tendance à décrocher sur les freinages prononcés (certes volontaires). Quitte à mettre du Bridge autant y aller franco avec du S20, non ? Niveau freinage justement, ça pile fort de l’avant alors que l’arrière est vraiment trop progressif pour moi, j’aurais bien aimer un peu plus de mordant à l’arrière et un freinage plus doux à l’avant… ça me rappelle le sac de ciment du freinage à bord de ma Ducati à la roue avant… pas simple !
Les poignées sur le S1000RR : les manettes de jeu !
Sur la manette de jeu de droite, on retrouve le bouton pour les poignées chauffantes, un bouton mode permettant de choisir sa cartographie sur 3 positions du Hard au mode Very Xtrem Hard… franchement, je ne vois pas de différence si ce n’est une ouverture des papillons plus douce en mode « rain », les deux autres modes « sport » et « race » c’est kifkif pareil en 100cv, je n’ose imaginer la sauce que ça envoi en full et ses 195cv soit la puissance fois deux ! les yeux doivent coller au fond du casque…
Avant toute chose, on note que l’embrayage n’est pas hydraulique mais à câble. En fait, dans cette configuration, les réactions sont plus rapides d’où l’abandon de l’hydraulique et sincèrement avec le shifter de toute manière on y voit que du feu. Au rétrogradage, on a un rappel de l’anti dribling qui fait une secousse dans l’embrayage, plutôt déstabilisant à premier abord… question d’habitude… sino, on a un bouton qui enlève l’ASC, un bouton pour les Warning, les trips (je les cherchais pendant l’essai, les cons, ils ont inverser les commandes sur le guidon) puis les clignotants qui cette fois ne sont pas les plus agréables à utiliser car on les actionne du bout du pouce du fait de leur position trop en dessous de tout…
Sportive Allemande mais pas que…
Alors qu’en penser de cette bécane au final… forcément elle a tout pour elle et je trouve personnellement que comparativement à toute celle que j’ai pu essayer, ce S1000RR donne toujours une impression de mise en confiance, elle rassure son pilote et sa technologie lui confère un point d’affection que j’apprécie vraiment… c’est vrai, on se dit « ça passe, la technologie fera le reste… » là où les concurrentes te laisse seul face aux différents problèmes que l’on peut rencontrer…
Je conserverais sa boîte de vitesse qui est pour moi incroyablement précise, sans doute la meilleure boîte de vitesse que j’ai pu essayer de toute ma petite vie de motard, tip top ! En revanche, je lui changerais ses pneus, mettrais un pot d’échappement un peu plus virile, un réglage de suspension plus ferme, les commandes reculées pour plus de sportivité, une nouvelle peinture (car je la trouve moyennement jolie en noire) en blanc / bleue… euhhh… comment ça ? une S1000RR HP4 ? Alors j’achète…
Points qui fâchent un peu
Je trouve ce pot d’échappement particulièrement vilain. Faut pas déconner, une moto à ce prix là, je ne comprends même pas que BMW puisse nous offrir un pareil bout de métal en guise de pot d’échappement.
Tu aimes le plastique, tu vas être ravis… un peu de sérieux voyons !
On se croirait dans un C3 pluriel de chez Citroën… c’est quoi ces grandes pièce en plastoc noire horrible ? Franchement ? Tout ça pour réduire le coup ? Bien du coup, pour moi faut mettre du carbone là, ça changerait tout et ça éviterait ces différences de revêtement « noire » qui plus est pour une moto sombre… esthétiquement c’est le point faible que je lui donne… manque de bol on ne voit que ça à côté 🙁
Oui, ok, le point sur cette photo ci-dessus est fait sur l’arrière plan, j’ai vu… mais je n’aime pas du tout ce cul… je le trouve raté… et mine de rien un feu arrière, encore plus lorsque l’on roule en sportive, est important car les copains ne verront que lui 😉
S1000RR : achat ou pas ?
Cette moto demande un second essai et cette fois en fermant les poches car du coup ça m’a un peu énervé cette histoire. Si j’enlève les côtés esthétiques que je trouve hideux sur certains points, deux trois petits trucs qui me chagrine pour le prix, je dirais que cette moto s’approche à grand pas de ce que je viserais si je devais prendre une sportive… en effet, avec ces différents essais que je réalise, je cerne mieux quel type de moto de vise et en matière de sportive… je crois que je me laisserais volontiers tenter pour du déraisonnable total… quitte à se faire plaisir autant y aller jusqu’au bout… du coup, je viserais bien une Ducati Panigale S, un F4 MV Agusta voire même un S1000RR en HP4… ça tombe bien, chez Boxer Passion à Rennes ils ont un HP4 bleu et blanche en S1000RR… tiens donc… si j’allais voir ça de plus près une seconde fois surtout que maintenant j’ai ma carte BMW France qui m’offre 10% sur le magasin… 😉
5 Responses
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