Qui ne se souvient pas du film Terminator ? Mais si tu sais, le gars qui sort de nulle part et qui est plus fort que tout le monde… avec Arnold Schwarzenegger… bon, j’avoue ce n’est plus tout jeune, ce film est sorti en 1984, mais il est tellement emblématique surtout chez Harley Davidson… tout ça pour dire qu’aujourd’hui j’essaye cette moto… en écrivant ce titre j’ai du mal à me dire que j’essaie une moto de 2016 ! olé 😉
Softail Fat Boy 2016 : la force tranquille
Voilà le Fat Boy, une moto vraiment typiquement Américaine avec son assise basse, son large guidon, ses larges pneus, ses deux échappements et ses chromes un peu partout, je la trouve magnifique !
Moto de Terminator, un air de famille
Il y a plus qu’un air de famille non ? Tiens d’ailleurs, on peut voir que le phare n’est pas allumé… pas bien ça !
Bon, je vais rassurer tout le monde dont ma mère qui lit mon blog, le monsieur sur la moto sort d’un film. Je ne le connais pas. Je sais maman, je roule en Harley, je suis tatoué et donc forcément un délinquant qui traine avec des loubards en cuir… néanmoins, aucune de mes connaissances ne sont armées 😉
Moto Harley Davidson Fat Boy
Même si j’ai eu la chance d’essayer un bon nombre de moto dans ma vie, certaines me donne encore des frissons dans le dos rien qu’en les regardant. Ce Fat Boy fait pour moi parti des motos de mes rêves et même si visuellement certains éléments ne sont pas dans mes critères de sélection, il faut bien admettre qu’elle en jette un max cette Harley Davidson.
Le seul point de détail sur lequel j’ai un peu de mal ce sont les jantes. Chromées, certes, elles sont pleines et ça me choque visuellement. C’est bien la seul point qui me gène un peu sur cette moto. Pourtant ces jantes font parti du charme de la belle… Pour le reste c’est une réussite à tout point de vue. Signée plutôt Oldschool, le Fat Boy de chez Harley Davidson est la première moto signée Willie G. Davidson, autant dire qu’ici nous sommes dans l’authentique pur et dur.
Harley Davidson pure et dure
Ce garde-boue arrière qui enveloppe bien la roue, cette selle moelleuse, ce gros phare et ce large guidon. Cette moto est une pure réussite. Alors ok David, on a bien compris que tu avais eu un véritable coup de coeur dessus, mais qu’en est-il du confort de route ? Et le plaisir de conduite est il au rendez-vous ?
Une invitation à rouler… dans un canapé !
On se met à l’aise pendant que le moteur chauffe tranquillement dans un son enroulé, rond, profond. Ce stage 1 qui équipe ce Boy me semble plutôt pas mal dans l’esprit avec un échappement Sebring, je me régale d’avance. Pendant ce temps là, on refait ses lacets de ses souliers, on remonte ses manches, un coup de Labello, et on se délecte à l’idée de monter sur cette belle moto qui donne la grosse banane dans la casque…
Musique Sebring sur le Fat Boy Harley Davidson
Une mélodie d’exemple pour se donner une idée. Ne pas se fier à la qualité de la vidéo, ce qui compte ici c’est le son… amplifie les basse, les verres vont tomber de l’étagère chez les voisins…
Les pieds à plat sur le Fat Boy
Mon dieu que j’aime cette moto. Les pieds sont reposés à plat pendant la conduite avec un système incroyable où l’on a l’impression que le sol bouge. En fait les pieds sont à plat sur un repose pied mais celui-ci bouge sur son support.
L’effet est immédiat à bord, les vibrations du pilote sont amoindries et on se sent comme dans des chaussons, c’est un véritable appel au voyage… de l’autre côté, le système à double commande permet de monter les vitesses au talon sans avoir à mettre la chaussure sous la commande, c’est ultra pratique et ça permet une conduite nettement plus « cool » ! Il faut vraiment essayer ce système pour se rendre compte comme c’est top !
Gros rouleur et confort de velours
A bord du Fat Boy je retrouve un moteur vraiment agréable, onctueux et plein à souhait. On pourrait se demander si le 103ci ne serait pas un peu juste sur cette moto qui commence à peser son poids, mais il n’en est rien. Le Fat Boy mène la cadence dans un confort de première classe. Les larges pneus offrent une conduite nettement plus nette que sur le Street Bob qui demande un peu plus de prise ou de poigne. Evidemment, je ne peux m’empêcher de comparer le Streetbob avec le Fat Boy même si ce sont deux motos totalement différentes, l’une est une Dyna, l’autre un Softail… comme ça tu ne fais pas de différence ? Tiens, ça me donne une idée ça 😉
Une fois à bord, la selle offre un accueil chaleureux. Les mains ne sont pas trop écartées, j’irais bien lui offre un guidon plus large encore pour être encore un peu plus dans la démesure. Les pieds ne sont pas trop en avant et les genoux pliés mais pas trop, même pour mon 1m83. Mes deux pieds sont bien à plat et au au sol à l’arrêt. La première est toujours aussi franche et typique, on lâche l’embrayage doucement et la belle s’envole décolle comme une péniche de son quai… c’est génial !
Le plaisir de rouler à la « cool » !
Le Fat boy offre une telle prestance à bord que l’on prend de savourer chaque instant. Onctueuse, elle ne manque pas de couple dès lors que l’on a besoin de patate pour doubler ou avoir une conduite un peu plus dynamique. Il ne faut pas lui en demander plus qu’elle n’en propose. Une conduite douce sera de rigueur pour en profiter pleinement. Dès qu’on la titille un peu plus, on sent bien que la moto n’est pas faite pour, et tant mieux. Si le freinage est au top à tout point de vue, au point que l’on peut même arrêter la bête avec 1 doigt sur le frein avant, l’ABS à l’arrière se déclenche plutôt rapidement je trouve et la pédale demande un temps d’adaptation car vraiment haute, je chipote.
Alors cet essai du Fat Boy ?
Ai-je besoin de préciser que c’est un véritable coup de coeur ? Ce Fat Boy est une véritable machine que je verrais bien dans mon garage après avoir eu un Streetbob. Le confort du Softail correspond vraiment à ce que j’aime chez Harley Davidson. Mon Dyna Streetbob est une excellente moto, je ne peux pas dire le contraire mais il lui manque ce petit côté onctueux que le Fat Boy offre en plus.
Après ses doubles commandes et sa selle onctueuse y sont surement pour quelque chose… au point que je pourrais me demander où se trouve le stylo pour signer le bon de commande…