voir même le couteau sous la gorge de Bertrand qui ne jure que par le FJR… Yamaha est une marque que je connais assez peu finalement et les quelques essais moto que j’ai pu faire ne m’ont jamais convaincu à part peut être le TMax qui ne m’avait jamais laissé de marbre sans pour autant me convaincre vu les tarifs demandés… bref ! Au détour d’une balade et parce que je passais dans le coin, je m’arrête chez Yam pour quelques questions sur le FJR… que n’ai-je pas dis, me voici à son guidon… mais alors ce FJR, Bertrand… qu’est-ce que j’en pense ?
Présentation du Yamaha FJR 1300 2013
La première bécane que je remarque en entrant dans la concession moto Japonaise Yamaha c’est cette moto couleur chocolat / Coca Cola vraiment très réussite je trouve. C’est une couleur qui change de tout ce qu’on peut voir un peu partout, c’est un bon point… brun foncé, chocolat… ce coloris est une belle variante du noir…
Voici la soeur jumelle du FJR mais en couleur noire que je trouve trop fade du coup et qui manque du petit quelque chose… il reste un coloris… une sorte de champagne…
Le voici le FJR 1300 de chez Yamaha en coloris champagne sable… le garde boue avant est mat comme les ecopes du moteur, je trouve ce coloris comme le plus réussi sur les trois même si le chocolat n’est pas mal non plus… ça change du bleu marine, noir et blanc crème… belle présentation je trouve.
Vie à bord du FJR 1300 2013
Un tableau de bord un peu spécial qui à première vu peu surprendre. L’indicateur de vitesse s’affiche en grand, c’est un bon point en revanche l’indicateur de rapport n’est pas forcément placé là où l’on s’y attend le plus et le compte tour lui, on ne le voit pas, en statique comme ça on se dit que je raconte des salades mais en roulant c’est vrai on ne le voit pas mais en même temps c’est juste un indicateur sur une routière, donc il est très bien… peut être une question d’habitude…
Non mais ce qui me choque le plus c’est le nombre de typographie différente, de différente taille et de différente graisse… un peu d’italique, un peu de gras… ça manque d’harmonie tout ça… j’aurais bien aimé un tableau de bord plus homogène, plus simple comme on retrouve sur le K1600GT… néanmoins très complet avec les Trip, les conso moyenne et temps réelle, un mode éco qui indique les moment où l’on roule à l’économie (que je trouve un peu bidon en passant) et j’en passe… très complet !
Une belle présentation, une assise bien ferme qui me convient parfaitement. Je suis bien assis à bord, les jambes pas trop repliées, le centre de gravité est relativement haut mais rien de pénalisant. La selle est large, même juste derrière le réservoir (25 litre en passant), j’aime beaucoup. En roulant, tout redevient simple et intuitif… les valises se mettent et s’enlèvent aussi simplement que sur mon K1300GT de chez BMW. On a l’impression d’avoir repris les bonnes idées de BM et un poil améliorées sur cette Yam’.
Agrément de conduite du FJR 1300 2013
Le FJR est une moto qui surprend dès que l’on monte dessus. Déjà j’appréhendais un peu la boîte de vitesse que j’ai toujours trouvé moyenne aussi bien sur le TDM 900 que sur le FZ6 et finalement ici sur le FJR 13, je la trouve plutôt agréable le tout dans une sonorité plutôt flatteuse à l’arrêt et dans un petit sifflement électrique sympa en roulant qui rappelle un peu le principe du Speed Triple. L’embrayage est onctueux et même les rétroviseurs offrent une vue royale vers l’arrière sans vibrer… on frise le sans faute à de niveau de confort à bord !
Le freinage manque cruellement de mordant !
Malgré un dual CBS, j’appelle ça comme ça le freinage est loin d’être le Brembo de mon Ducati 1098, ça ne freine pas, ça ralenti. Le Dual CBS c’est l’avant freine à 70% contre 30% à l’arrière du levier avant et de 100% de l’arrière à la pédale à pied ce qui permet de ralentir / freiner même en courbe sans ressentir la moto se lever… Ici on a presque l’impression qu’un con nous a mis du beurre sur le disque avant, ça manque cruellement de mordant. C’est le gros point faible de mon essai du FJR 1300, le freinage !
Réglage de suspension à la main sur le FJR 1300
Ce détail est top je trouve. Autant sur mon K13GT on peut régler les suspensions en roulant comme on le souhaite, autant ici on peut choisir de régler la précontrainte en Hard ou en Soft avant de démarrer la moto et c’est efficace. Je trouve ce compromis suffisant face à BMW qui en propose plus pour une efficacité au final très moyenne à l’usage…
Optique avant à LED trop discret
Bien vu la signature dans les phares de la moto avec du LED manque de bol en journée ça ne se distingue pas à voir de nuit éventuellement. C’est juste de l’esthétique. J’aime beaucoup l’idée par contre.
Sensation de conduite à bord du FJR 13
Bon… ok… Bertrand tu avais raison, Cette moto est vraiment plaisante à piloter son guidon. Intuitive sur la trajectoire, seul le freinage manque un peu de mordant mais au final on s’habitue à cette mollesse spongieux car elle freine bien mais pas de manière violente… la bulle d’origine protège très bien, le tableau de bord bien que déconcertant en propose en long et en large sur le principe j’aime beaucoup, il faut juste s’habituer, la conduite elle même est très agréable de plus la moto offre une gueule plutôt sympa, la prise 12v dans le vide poche me plais bien, les comodos sont assez simples d’utilisation même si c’est un peu le bordel avec le régulateur de vitesse (je crois que personne ne fera pire que le Triumph Trophy ou mieux que sur le K13GT chez BM à ce niveau là)… j’ai passé un très bon moment sur cette moto. Le mode « touring » est parfait, lisse bien les accoups d’injection, c’est très plaisant et le mode « Sport » de la cartographie permet de rouler de manière plus dynamique avec un châssis qui tient la route, mieux que mon K13GT. Le FJR on peut le chatouiller un peu sans avoir l’impression de tordre toute la meule… je valide !
Conclusion de cet essai moto du Yamaha FJR 1300 nouvelle version à Rennes
Déjà je tiens à dire que j’ai été très bien reçu à la concession Yamaha de Rennes. Déjà lors de mon essai du Tmax j’avais trouvé l’accueil plutôt sympa mais je mettais ça sur le dos d’une connaissance commune entre le vendeur et moi… voilà, je tiens à le préciser car c’est plutôt agréable de passer un bon moment sans avoir l’impression d’être pris pour un con comme ça peut arriver parfois ailleurs que l’on croit…