catastrophique version précédente qui ne m’avait pas plus du tout pourtant elle aussi appelée BMW R1200GS… typée position droite, offrant une bonne assise, un moteur dynamique et coupleux… je comprends aujourd’hui pourquoi elle se vend aussi bien ^^
Présentation du BMW R1200GS
A première vue pas de grands changements avec la version précédente, il faut vraiment avoir un oeil d’expert pour faire le jeu des 7 différences. Tiens, je vais mettre la photo de la version précédente pour qu’on se rende mieux compte.
Le pot d’échappement n’est pas du même côté, les jantes sont différentes, le cadre est différent… pourtant, nous sommes d’accord pour dire que ces deux motos se ressemblent, non ?
Bien la plus grande différence notable se trouve dans le moteur puisque sur la version 2013, le bicylindre est tellement dynamique que j’en ferais bien mon quatre heure… il est souple et puissant, dynamique et coupleux, du pur bonheur ! Rien que pour le moteur je dirais un grand OUI pour cette nouvelle version là où j’avais trouvé fade et sans âme la version de 2009…
Les commodos ont eux aussi droit à une cure de jeunesse avec les même commandes qu’à bord du K16GT, must have !
La tableau de bord ne peut pas être plus complet et bien visible. Je suis plutôt emballé par l’ensemble. Le petit compte tour suffit amplement, et il n’est même pas obligatoire tellement que ce moteur se conduit à l’oreille… en revanche, on s’y perd vite dans les réglages : 4 cartographies différentes pour le moteur, 3 pour l’ESA (suspension pilotée)… trouver les bonnes combinaisons devient compliqué mais c’est excellent ! La bulle, elle, se règle à la main… et je la trouve parfaite aussi même si je préfèrerais en avoir une plus grande pour mieux me protéger.
Présentation du R1200GS 2013 en vidéo
Les sensations à bord du R1200GS
A bord de cette moto, les jambes ne sont pas pliées sans forcément être trop basses et sans la sensation d’être trop haut ! Presque une position droite idéale je dirais… la selle est ferme, c’est vrai mais les suspensions font super bien leur travail, je suis bluffé quant à la position de conduite. Les mains, elles, sont placées naturellement sur le guidon. On a l’impression de conduire un Bandit avec un guidon de Street… vraiment excellent ! Tellement excellent que tout le long de cet essai, je me suis senti à l’aise avec un moteur dynamique et une partie cycle au poil ! Je me verrais bien à bord de cette moto au quotidien… légère, puissante, plaisante… autant l’ancienne génération n’était pas celle qui m’avait fait vibrer, autant là, j’ai trouvé cette R1200GS nettement plus « fun » que le nouveau Multistrada de chez Ducati… c’est peu dire 😉
Optique et feux avant sur le R1200GS de chez BMW
En feu de croisement, simple.
En feu de jour / route en format LED. La LED ici n’apporte rien, c’est juste pour l’esthétique et pour la flambe… ça a l’avantage de moins tirer sur la batterie… mouais :-/
Feu de route ou plein phare, classique… pas de Xenon au rendez-vous comme sur mon K1300GT…
Conclusion sur l’essai du R1200GS BMW
En voici un essai moto auquel je ne m’attendais pas d’avoir de si belles sensations à bord. « Bluffante », si je devais résumer l’essai à un seul mot, ce serait celui là. Cette moto n’as plus rien à voir avec le chameau d’avant… cette fâcheuse sensation d’être sur un TDM 900, désagréable, pompeuse et franchement molle… non, plus rien à voir… ici le R1200GS risque de secouer le dentier de papy, parce qu’elle pousse sévèrement la R 1200 GS de chez BMW, en voilà une moto qui ne paye pas de mine au premier abord mais une fois dessus, mon dieu quel festival… A quand la version « Adventure » et son réservoir supplémentaire permettant d’engloutir plus de 650km (ça commence à faire), les phares anti-brouillard et ses supports de valoche spécifique… là, ça risque d’être mignon… moi en tout cas, je suis vraiment très agréablement surpris… ça risque de compliquer le choix si je devais changer de moto demain…