Comme disait Le Chat de Philippe Geluck : » un jour, je serai tellement riche que je paierai quelqu’un pour faire du sport à ma place ! » bien on peut se dire à peu près la même chose au sujet de la GL 18 autrement appelé Goldwing 1800 : « un jour, je serai tellement riche, que j’aurai un chauffeur pour piloter ma moto ! » La Gold wing tour est bluffante aussi bien par se facilité de prise en main que par les sensations qu’elle procure… le seul détail embêtant avec cette moto, c’est son budget puisqu’elle frise les 38000€ pièce… bon, c’est un détail, puisque de nos jours tout est hors de prix… bref ! commencez pas à pourrir le tableau, laissons-nous bercer par le son du 6 cylindres…
Plus qu’une moto : une Goldwing Tour
Plus je vieillis, plus je suis attiré par ce genre de moto. Une bonne moto prête à tout faire. Un bout de route pour le week-end avec madame ou les copains, se rendre au boulot en semaine, rendre visite aux copains ou se rendre à la salle de sport et même faire quelques courses d’appoint sans forcément prendre la Tesla. Cette Goldwing Tour est vraiment magnifique, comme ça en statique. Alors évidemment, et qu’on se le dise, ici on parle de Goldwing « Tour ». N’oubliez pas le Tour qui est très important et surtout permettra à leur propriétaire de ne pas se confondre avec la Goldwing Bagger bien en dessous niveau tarif, la moto du pauvre comme on aime l’appeler dans le paf Goldwinger.
Nouvel essai de la Goldwing DCT Tour
Il y a quelques années dejà, j’avais pu essayer cette magnifique Goldwing dans sa robe rouge et noire, et déjà à l’époque j’avais vraiment craqué suite à l’essai. D’ailleurs je ne voulais plus rentrer à la concession.
Une sensation de confiance incroyable à bord du Goldwing Tour
Après avoir tourné le bouton rond, juste en dessus de l’écran, vous démarrez la moto à côté de vous et vous la laissez monter à température dans un feulement des plus agréables. Les clés sont dans votre poche, le démarrage sans clé si il peut être commun aujourd’hui reste un moyen vraiment appréciable pour le quotidien. Harley Davidson propose cet état d’esprit depuis des années. Pour chevaucher la Tour, Goldwing, il faut plier la jambe car le pied va venir taper dans le top case, c’est déstabilisant au départ, puis on s’y fait des vite. Une fois à son guidon, on se dirige vers le comodo droit, et on passe en mode « D » pour « Drive ». La gachette droite permet de choisir le mode de conduite : pluie, route, sport, éco.
Les suspensions pilotées offre un touché de route trop flou
Un des points forts de la Goldwing se sont les suspensions pilotées qui s’adaptent à la moto et à ses occupants suivant le mode de conduite. Seulement, il faut paramétrer et indiquer à la moto combien nous serons, chargés ou non. Ce système me rappelle quelque peu l’ESA II chez BMW et BMW propose bien mieux déjà à ce jour avec tout un paramètrage automatique mais mieux vaut avoir ce système Honda que rien du tout. Donc en roulant, j’ai trouvé la moto assez molle et et flou au niveau du train avant. Une sensation assez désagréable où l’on doit faire confiance envers la moto sans trop savoir ce qui se passe. J’avoue ne pas avoir apprécier ce petit bout de route qui tourne dans tous les sens et que j’apprécie grandement d’habitude dont la dernière fois où j’ai essayé le Goldwing… la Goldwing quoi, la standard… la Bagger que l’on n’a plus le droit d’appeler comme ça !
Le top Case, valeur ajoutée sur Goldwing
S’il est de série sur la version « tour » il est possible de le mettre aussi sur la version Standard. Même si ça coûte un billet, le même de mettre celui qui ressemble à celui de la Tour permet d’avoir une fermeture centralisée une belle harmonie au niveau de l’ensemble car en adaptable, c’est particulièrement vilain, il faut bien l’avouer. Le problème du top Case de la Tour c’est que pour le fermer il faut le claquer et pour le claquer il faut mettre les mains sur le capote et donc on prend des risques à le rayer.
Je pense que mettre un porte paquet supplémentaire sur le dessus permet d’éviter d’aller rayer la peinture ou alors il faut faire installer un Wrap sur le top case… sachant que l’on vient déjà de cramer près de 40K€, ça pique de devoir encore sortir le porte monnaie !
Mode pluie à bord de la Goldwing
Le mode pluie permet d’avoir moins de vélocité sur l’accélérateur. Le puissance arrive lentement et on trouve la moto « molle ». Cependant sous une pluie batente, je pense que ce mode de conduite du Goldwing doit être rassurant.
Mode Tour et Économique
Le mode Tour c’est le mode « route » par défaut. il offre une conduite très souple mais avec de franches reprises. Ce mode est celui qui colle au mieux à la moto, nous sommes en plein dans le mood. Le mode économique est un mode « Tour » plus sobre dans les montées en régime ce qui fait réduire la consommation. Personnellement, je le recommande en ville; Les vitesses s’enchainent successivement sans monter dans les tours, ça se ressent au niveau des consommations. Associée au Start and Stop, la Goldwing est un oiseau en ville, on dépasse rarement les 5,5L / 6L avec une conduite souple et anticipée.
Le mode sport
Le mode sport quant à lui est un mode démoniaque qui grimpe et laisse l’aiguille du compte tour en haut des les régimes les plus fous. J’aime bien ce mode de conduite aussi car il permet une conduite encore plus dynamique, et en jouant avec les palettes au guidon + et – on arrive à s’éclater même si ce n’est pas la vocation première de l’usage d’une Goldwing.
Comportement routier du Goldwing Tour DCT 2023
Je vais être tout à fait honnête, et même si j’apprécie la Goldwing dans son ensemble, ce n’est pas cette Tour qui m’a convaincu cette fois. Près de 30kg les séparent toutes les deux entre le Tour et la Standard et si ça ne semble pas beaucoup sur le papier, 30g c’est tout de même pas rien. Encore faut il savoir où il est placé ce petit 30kg de différence, si c’est en hauteur ou pas. Cette Tour est vraiment une excellente moto, le pare-brise qui monte haut n’empêche pas une bonne visibilité et le tableau de bord me plait bien même si le GPS commence à faire vieux. D’ailleurs, comment on lui envoie des GPX à ce GPS ? Je suppose que tout le monde s’en fou du fait que tout le monde utilise Apple Car Play et donc Google Map.
Donc son poids qui est un frein au niveau du feeling offre lui aussi un second problème c’est la puissance même de la moto. Je retrouve sur cette Goldwing, le problème problème qu’avec l’Africa Twin à savoir que ça manque d’un poil de pep’s, il manque le petit truc démoniaque pour redonner à cette grosse moto l’ensemble de ma gratitude. Evidement, on peut se mettre en « sport » mais en mode « Tour » qui est surement le mode au quotidien, je trouvais qu’il lui manquait un petit peu de pétillant. Donc son poids qui la pénalise au niveau du comportement routier sur les petites routes de la côte d’Azur, puis son manque de puissance légèrement… deux points qui ne me donnent pas envie de conclure une vente pour elle en tout cas. Pour moi, cette Goldwing Tour est trop « sage » pour mon envie de du moment. C’est une excellente moto, avec une boîte double embrayage qui offre de belles sensations, mais ce n’est pas cette tour que j’ai envie d’avoir dans mon garage… en revanche la Standard… ou la Bagger même si on n’a plus le droit de l’appeler comme ça (faut que j’arrête avec cette blague redondante pourrie) pourrait bien devenir ma meilleure amie… ça mériterait bien un essai comparatif, non ?
Goldwing ou Goldwing Tour : n’est-ce pas la même moto finalement ?
Pas tout simple de faire la différence entre une standard et une « Tour » d’autant plus qu’elles ont change de nom en cours de route. La Goldwing Bagger que l’on a plus le droit d’appeler comme ça s’appelle dorénavant Goldwing et la Goldwing Tour ne s’appelle plus Golwing Touring. Les deux motos restent disponibles uniquement en boîte auto double embrayage, terminé les boîtes mécaniques.
Honda Goldwing
La Bagger que l’on appelle aujourd’hui Goldwing tout court est une version simplifiée de la Goldwing Tour. Déjà, cette Goldwing ne dispose plus du top case et lui offre ainsi un look bien plus « bagger » même si nous n’avons plus le droit de l’appeler comme ça. C’était aussi l’ancienne F6B pour ceux qui ont connu cette génération. Il n’en reste pas moins que l’on conserve l’excellente boîte de vitesse double embrayage DCT et le moteur de 6 cylindres qui raisonne comme celui d’une Porsche, c’est tout simplement jouissif.
Honda Goldwing Tour
La Gold Wing Tour ou Goldwing Tour est la version la plus aboutie en matière de GL1800. GL18 ou Goldwing Tour dispose de quelques éléments en plus de la version « standard » ou Bagger même si on ne doit plus l’appeler Bagger mais GoldWing tout simplement. Le Tour, chez Goldwing dispose du top case avec deux enceintes pour un son plus englobant avec l’avant. Ensuite la Goldwing Tour dispose d’un Airbag (oui oui, un Airbag) sous le guidon, mais aussi de suspensions pilotées et d’une bulle haute. Pour le reste c’est exactement la même moto, à 10000€ près ! Oepla… excusez moi, je vous dis des salades puisqu’il n’y a que 9100€ d’écart entre les deux pour être précis, et ce en cette année 2023.