Le 7ème ciel, tout simplement !

Mon grand père habitait près d’un aéroport de petite taille et parfois il m’amenait avec lui voir décoller les avions, derrière le grillage, les ulm même parfois. J’étais comme hypnotisé par ces vibrations d’avions qui raisonnent si fort sur ces espaces si grands, si vaste. Les bi-places restaient parfois de longues minutes, moteur démarré avant même de bouger sur la piste… 30 ans plus tard, j’ai enfin compris pourquoi…

Idéal pour s’envoyer en l’air : un CESSNA

Et oui, il m’aura fallu attendre quelques années avant de pouvoir réaliser ce rêve et pas n’importe lequel, voler, piloter un avion… c’est avec un énorme pincement au cœur que j’ai enfin réalisé ce rêve…

Une petite vidéo pour partager ce bon moment…

Les sensations à bord sont vraiment incroyables. Le décollage est tout d’abord un énorme moment de stresse et même si l’on se persuade que tout va bien… bien… on n’a pas le choix donc on continue ! ça tremble, ça vibre, on se demande bien si on va y arriver… mais au final quand l’instructeur exige de tirer sur le volant, bien on agit et on se laisse guider. Survient alors une sensation d’écrasement vers le sol, un peu comme lorsqu’on était petit dans le manège et que l’on appuie sur le bouton… tu vois cette sensation de montée ? Bien là c’est pareil mais ça ne s’arrête pas avant d’être à 3000 pieds (914m)… mais là quand on raconte ça va mais en fait, y’a des trous d’air…

Un trou d’air ? Simple à expliquer : en auto tu regardes ailleurs et on roule sur un dos d’âne… non, toujours pas ? bien quand tu t’endors, cette sensation de glisser ou de tomber… tu vois mieux ? bien les trous d’air c’est comme ça… toutes les 45 secondes à peu près… pas très agréable !

Après en altitude, le moindre virage donne de drôle de sensation… le plus marquant reste sans doute le principe que l’on est rattaché à rien et que l’on est en suspension comme ça à 1km du sol… sans parachute ! On glisse une aile dans un nuage, on survole les grands magasins, on tourne, on tourne et on tourne encore… on revient sur nos pas pour atterrissage… et quel atterrissage vu le vent qu’il y avait… mais ça, il suffit de regarder la vidéo 🙂 c’était génial !

mais avant ça…

Grand soleil pour cette journée un peu particulière. La nuit ne fut pas spécialement de tout repos. Je n’ai pas arrêté de penser à ce que j’allais vivre ce matin : piloter un avion. Un véritable avion, avec son monomoteur et ses vibrations, un décollage, un vol de 40mn dans le ciel avec mes mains sur les commandes à agir sur les destinations… et même si nous n’avons que survolé que le nord de la capitale Bretonne, pour moi ce fut un moment riche en émotions et en  sensations…

Pré-vol sur le CESSNA

Difficile à trouver l’aéroclub de Saint-Jacques, c’est seulement après 20mn sur place que je me suis rendu compte que je n’étais pas au bon club d’aviation.

Après le visionnage d’une petite vidéo m’expliquant ce qu’il allait m’arriver dans un salon au sein même du club de l’aéropilot, nous nous retrouvons le moniteur et moi en face de l’avion près des hangars et du garage d’entretien. Le pré-vol consiste à vérifier l’ensemble des mécaniques de l’avions, vérifier la tension des câbles, s’assurer des niveaux (essence, huile) et vérifier à la main l’ensemble des palonniers…

Le temps se couvre malheureusement, pire… le vent se lève… j’ai les jambes en coton, on va peut être annuler, non ? Non… sur ? … ok… on y va !

Bon ben… on y va alors… on grimpe comme on peut dans l’avion. On met le casque sur les oreilles. Premiers réglages, premiers contact avec la tour de contrôle… ça me fait une drôle de sensation d’être là, le guidon / volant entre les mains… cette fois, c’est moi qui m’envole…

Merci Aéropilot de Rennes

Excellent moment à bord de ce CESSNA de l’Aéropilot de Rennes Saint-Jacques.

Galerie photo Aéropilot Rennes Saint-Jacques