Petit tour de moto en ce 1er mai 2012 !
1er mai, jour férié… et si on allait faire un petit tour de moto plutôt que de glander dans les rues du centre ville avec des drapeaux ? On reprend la même équipe ou presque et on recommence. Après une balade moto du 30 avril qui s’est terminée sous la flotte, j’aurai du comprendre que ce n’était pas la peine d’insister. Marc & Camille m’appellent et me propose de les rejoindre du côté de Redon pour un évènement motard de moto de collection ancienne… ils y vont à moto… étonnant, je regarde la météo et à part vers Janzé, ils annoncent de la flotte partout… allez, on sort la belle, pantalon de pluie dans le sac à dos, on verra bien !
Temps humide pour un 1er mai 2012, le muguet se ramolli !
Voilà la couleur du ciel pour ce 1er mai 2012. Et comme un âne je me dirige vers ce ciel de plus en plus gris. Gris foncé même devrais-je dire. De l’autre côté pourtant il semble faire beau, ensoleillé presque…
C’est incroyable la différence entre les deux côtés de l’Ille-et-Vilaine… puis bon, j’en ai peux marre de montrer tout le temps des photos du ciel, comme si la Bretagne n’était pas assez belle pour que l’on soit obligé de prendre en photo le ciel toutes les heures pour se rassurer… y’en a marre de ce temps de merde bon sang 🙁 Laurent Cabrol, fait quelque chose je t’en prie !!
Journée moto à Bain sur Oust
Allo Marc ? Oui, désolé, je fais demi tour, j’ai pas envie de m’en prendre plein la tronche pour 4 brelles d’occasion… je te dis à plus 🙁
C’est d’autant plus rageant que j’étais à moins de 10mn de Bain sur Oust, le lieu où l’on devait se retrouver pour cette journée moto… tant pis, ce sera pour la prochaine fois… même pas eu le temps de raccrocher que les grosses gouttes commençaient à me tomber dessus… je ne suis pas en sucre, mais faire de la bécane sous la flotte, c’est franchement moins amusant…
Panne d’essence… ou presque !
Mazette ! J’ai bien cru que j’allais devoir pousser… sur le retour mon « Trip Fuel » se met en marche et ça faisait déjà près de 7km qu’il était allumé. Je n’avais pas vu, trop pressé de remonter vers le beau temps pour éviter la flotte derrière moi… j’emprunte les petites routes de campagne toutes défoncée qui m’oblige à serrer le réservoir avec les genoux. Je roule gentiment mais je monte le plus rapidement possible aux limitations de vitesse en sortie de courbe, je prend un pied énorme… le Streetfighter est un véritable cheval qui répond à la moindre sollicitation de la poignée droite… pas de temps de latence, aussi dynamique qu’à bord de l’Hayabusa… c’est particulièrement grisant et bandant ! Cette sonorité qui rajoute une sensation de vitesse c’est le summum… je suis dingue de ma meule !!!
Tout d’un coup, je vois un voyant orange qui reste allumer sur le tableau de bord, je pensais que c’était le shift light qui m’indiquait de monter un rapport… et je vois le « Fuel Trip » défiler comme si de rien n’était… gros moment de solitude lorsque je me rends compte que je suis à 15 bornes de Janzé en pleine campagne… je baisse d’un cran le rythme en misant pour que les 1,5 litres qui me restent dans le réservoir me permettent de trouver une station… Ouf, un « Utile » dans un patelin… par contre, pas donné le litre à 1,77 € ! et après on vient me dire que l’essence à baisser ?
Le temps que je fasse le plein de la belle que la pluie me rattrape… tant pis, jouons la sécurité et mettons le pantalon de pluie… tiens, un détail, mais comme je n’ai qu’un Trip sur la Ducati, je suis incapable de savoir combien de borne je fais avec un plein puisque je me sers du Trip pour savoir combien de borne j’ai fait pendant la balade… faudrait pendant un plein que je m’en serve pour savoir combien de borne je fais avec un plein… je dirais entre 220 et 250km comme avec n’importe quelle moto… sauf si on allume un peu et que l’on roule en 3 et en 4… mais je ne sais pas vraiment… ça c’est franchement un mauvais point sur la Streetfighter… c’est vrai qu’on s’en tape un peu, mais ça ne mangeait pas de pain 😉
Pantalon de pluie à moto
Je deviens un pro de l’enfilage du pantalon de pluie du coup…
Route sèche = virage à fond les ballons !
La route est sèche, les pneus sont chauds et Janzé est à moins de 10mn si je tourne à droite… je suis équipé contre la flotte au pire… allez gaz dans les virages de corps-nuds…
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Corps-nus… que du bonheur même si je trouve que les virages ferment un peu trop et que ça manque de visibilité parfois surtout quand on arrive sur Corps-Nuds pour vraiment les apprécier… ça passe nickel entre 90 et 110 mais au dessus – sans être à 120 non plus – à plusieurs reprises il m’aura fallu saisir les freins pour calmer mes trajectoires aussi mauvaises qu’anguleuses du coup… je suis vraiment mauvais sur le Street, lol… sur le retour – oui, car on le fait dans les deux sens – j’ai pris mon temps entre 70 et 90, tranquillement en m’appliquant au maximum sur les courbes pour arrondir les pneus carrés… des sensations incroyables… c’est vraiment bon ce son de tracteur que j’ai aux fesses dans les petites sinueuses de Corps-Nus… un délice ! Bon c’est un peu court, ça doit faire dans les 6 à 8km maxi en tout… faudra qu’on vienne par là lors d’un prochaine sortie moto…
Séance photo Ducati Streetfighter 1098 S
J’aime vraiment sa gueule vue de l’arrière… ses deux pots sur le côté droit… ramassée, une guèpe et ce pneu de 190 à l’arrière… j’adore ! En même temps vue de devant j’adore aussi… y’a que la vue de dessous que je n’ai pas encore essayé, LOL 🙂
Essayer le Ducati Streetfighter c’est l’adopter !
Faut vraiment l’essayer cette moto pour tout bon motard qui se respecte… franchement, c’est incroyable comme on peut prendre un plaisir infini à bord… sans forcément rouler vite, sans forcément être un pilote… certes elle a aussi ses défauts, mais franchement, quel bonheur cette meule !
Vue arrière du 1098 S, guidon droit à part
Bon, du coup, c’est vrai que j’aimerais bien essayer à nouveau la version sportive pour faire une véritable comparaison… je ne pense pas encore maitriser suffisemment la bête pour être réellement objectif, mais cette Streetfighter m’apprend une nouvelle conduite, de nouveaux réflexes, une nouvelle approche de la moto que les Japonaises ne peuvent pas offrir car trop linéaires… avec des guidons bracelets, ça ne doit pas être mal ,quand on y pense 🙂 à quand une moto qui propose les deux version en appuyant sur un simple bouton ?
Ducati, moto sportive Italienne
Domaine Du Logis
Pour vos vacances en mobile home près de Rennes et de Saint-Malo.
A moto, on aime la pluie… ou pas !
Quelle bonne idée j’ai eu de ne pas remettre mon pantalon de pluie en partant du Camping. En plus, j’ai pris la voie rapide en espérant éviter la flotte… bingo !
La pluie m’est tombée dessus et pratique la voie rapide, mais on ne peut pas s’arrêter comme on veut… le temps que je sorte à la prochaine bretelle, j’étais trempé ! 4 gendarmes sur le pont me saluent, eux aussi étaient trempés 🙁 mais ça sentait les jumelles tout ça 🙂 même si c’était des mecs je pense vu les moustaches…
bon, même si sous un soleil d’été c’est nettement plus agréable la moto… je dois dire que j’ai passé un bon moment pendant mes 200 bornes sur le dos de mon Streetfighter Ducati… je m’y amuse comme un fou aussi bien en sortie moto de groupe que seul à bord… reste à essayer à nouveau le duo… même si faut bien l’avouer, cette moto est une moto d’égoïste et je n’ai vraiment pas envie d’enlever ce capot de selle qui lui va si bien…
3 Responses
Ha bon il y a un capot de selle ? 🙂
Il est magnifiquement intégré.
L’arrière ne ressemble en rien à celui de l’hayabusa que personnellement je n’aimais pas.
La seule journée sans pluie et je me fait mal au dos tout seul. Un petit tour de rein comme on dis :'(
Pas raisonnable de prendre la moto => grosse déception…
en fait c’est comme sur le GSXR et l’hayabusa voire même le SV 1000… c’est une selle qui s’enlève et qui se remplace par par un capot de selle et inversement 😉 comment oses tu comparer une japonaise à une Italienne ? Comme si je comparais un MV Agusta avec ton Bandit… LOL 😉
[…] peut également se dire que j’ai fais ⅛ du nombre de kilomètre parcouru avec mon ancienne Streetfighter… 1000km à bord de mon monstre Italien, et après les craintes de m’ennuyer à bord de […]