R1250RT ou K1600GT : le comparatif impossible entre deux monstres !
Qui oserait comparer un K1600GT face à un R1250RT à part Jazt.com ? Moi qui ose le comparatif R1200RT face au C650GT souviens-toi, me voici aujourd’hui face à deux monstres Allemands dédiés à la route. Pourtant ce sont bien deux motos, toutes les deux dédiées à la route et aux budgets assez proches… et pourtant…
K1600GT : la limousine Allemande toutes options pour du confort et encore du confort
Impériale, imperturbable, intemporelle cette K1600GT ici dans sa magnifique ligne SPEZIAL comme ils aiment l’appeler chez BMW. Une couleur exclusive, une selle unique, son moteur peint en noir… quel charisme ! Difficile de ne pas tomber amoureux de la belle lors d’un essai d’une petite heure autour de la concession, un samedi après midi, sous un joli soleil dans cette magnifique région Cannoise. On en oublierait presque le prix indiqué sur sa fiche, en concession, qui dépasse les 34000€ pièce… qu’importe, cette moto est vraiment exceptionnelle avec son moteur 6 cylindres si rare dans l’univers motard.
R1250RT : lorsque le R montre le superbe décolleté de sa tenue de soirée
Dans sa robe bleue nuitée, et sa finition « Élégance » offrant quelques points de finition qui réhausse la superbe de cette moto que l’on croise à tous les coins de rue, nous pouvons compter sur les barres chromées des valises, ses embouts de guidon chromés, ses supports de pare-brise chromés également… nous avons l’impression d’avoir à faire à une serie 3 Luxury face à sa grande soeur K1600GT qui se rapprocherait davantage d’une serie 7. Qui ne voit pas en cette R1250RT un R en tenue de soirée ?
Et pourtant ce sont bien les mêmes motos à tous points de vue. Cette R est tout simplement nue face à sa grande soeur, chique et élégante…
Comparatif K1600GT et R1250RT en vidéo par David Jazt
Cette vidéo appartient à la chaine Youtube de Jazt.com. Tu ne l’as connais pas encore, n’hésite pas à y faire un tour, je suis sure que tu y passeras un bon moment…
Le combat improbable entre un bicylindre et un six cylindres
Ces deux motos sont totalement différentes et c’est une fois que j’ai pu essayer les deux que je me rends compte quel point elles n’ont rien à voir l’une par rapport à l’autre en dehors de l’aspect extérieur qui les rapprochent dans l’univers de la moto routière.
Le moteur 6 cylindres
Le moteur est onctueux, ne bronche jamais et propose une souplesse d’usage vraiment à l’opposé de tout ce que j’ai pu piloter jusqu’alors. Tourner la poignée évoque immédiatement un sentiment de bien-être, le sourire aux lèvres, la force tranquille en plus. Les commandes sont douces, le shifter, du beurre, le freinage impeccable sur un mordant progressif mais tenace. La tenue de route est irréprochable, la vision nocturne avec les phares se placent naturellement à la tête d’affiche du genre. En 4ème rapport, il est tout à fait possible de rouler à 30km au coeur d’un rond point et de s’échapper en une faction de seconde en s’appuyant sur son couple de camion ! Bluffant 🙂
Le moteur bicylindre
Ce moteur est à l’opposé de sa grande soeur et c’est ce point en particulier qui empêche n’importe qui de pouvoir comparer ces deux motos. Ici le bicylindre vibre, fait trembler l’ensemble et donne vie à la moto. Cependant ce nouveau 1250cc est en progression face à son précédent 1200cc sur bien des points. Qu’il soit plus puissant pour offrir 136cv aujourd’hui il a surtout gagné en souplesse et en punch à mi-régime qui permet d’avoir entre les mains une moto bien plus joueuse et polyvalente qu’auparavant. Là où le 6 cylindres offre de l’onctuosité, le bicylindre oblige à jouer un peu plus de la boîte de vitesse. Pour autant, cette RT offre une polyvalence démultipliée du fait d’un poids vraiment moins imposant et donc une meilleure mobilité à basse vitesse. Ce nouveau RT offre un touché de route vraiment agréable, un freinage sans faille avec une totale maitrise du mordant même sur l’angle. Le moteur est onctueux, généreux, et offre une possibilité de cruiser en ville en 3ème sans avoir à jouer de la boîte, quel changement avec l’ancienne version, rien qu’à ce niveau là.
Le confort : le choix entre le canapé et le rocking-chair
Le K1600GT est une moto vraiment confortable qui me rappel quelque peu le touché de route de la Goldwing que j’ai pu essayé il y a quelques mois. La technologie de sa suspension offre une expérience de conduite vraiment innovante qui provoque de nouvelles sensations à bord. Véritable canapé pour une balade en solo, ou même en duo, le K16GT permet un réglage aux oignons au niveau du confort, c’est le second point le plus déconcertant lorsque l’on essaye cette moto pour la première fois.
La moto BMW R1250RT se rapproche d’un confort que l’on a déjà croisé à bord d’un R1200RLC par exemple, même si de nombreux réglages sont disponibles et que ses suspensions semi-dynamiques via l’ESAII offre un confort remarque à son pilote mais également à son passager voire sa passagère. Le point destabilisant au niveau des suspensions c’est que l’on doit choisir entre « auto », « max » et « mini » avant de partir ou du moins à l’arrêt. Je trouve ce réglage moins agréable que d’avoir (comme avant) à choisir simplement 1 pilote, 1 pilote + valise, 1 pilote + passager. C’est perturbant car aujourd’hui le max veut dire quoi ? Maximum de suspension ou maximum de confort ? Lorsque l’on n’a pas lu le manuel, je vous assure qu’il est difficile de savoir quel réglage choisir. En revanche en roulant, il est possible de choisir si l’on souhaite « road » ou « dynamique » comme sur le S1000R si je ne me trompe… si le mode road est bien paramétré sur le réglage auto, alors tout va bien en revanche si le réglége est sur mini ou maxi, attendez-vous a vous sentir comme dans la voiture de papi, sa fameuse GS qui rendait malade à l’arrière sur les petites routes de campagnes…
Le tableau de bord : complet ou complet ?
Le tableau de bord du R1250RT est vraiment tout ce qu’il y a de plus « classique » avec ses aiguilles. J’aurais bien aimé que l’aiguilles de la vitesse soit dans une autre couleur que le blanc qui jure un peu avec le contour blanc du tableau de la vitesse, on distingue mal la vitesse… c’est agaçant sur le premier quart d’heure. Heureusement dans les réglages de la belle, il est possible d’avoir la vitesse en chiffre sur le tableau central… c’est là que l’on se demande pourquoi le RT n’a pas eu droit au nouveau tableau de bord comme sur le R1250GS ou la R1250R. L’ergonomie globale à son guidon, en revanche, ne me perturbe pas et j’y retrouve mes petits. Un autre point qui m’agace sur le R1250RT et que je reproche aussi sur le K1600GT c’est la gestion des poignées chauffantes et de la selle chauffante. Autrefois il suffit d’appuyer sur un bouton dédié là où aujourd’hui nous devons entrer dans les menus pour gérer sur cinq niveaux la puissance de chauffe. Appuyer 5 fois sur le bouton d’autrefois n’aurait pas été du luxe à mes yeux… ce même bouton est aujourd’hui remplacé par le verrouillage centralisé..
Bien plus moderne dans son approche, le tableau de bord du K1600GT me séduit davantage. Les nouvelles écritures donne une note de sportivité pour un monstre de 330kg. L’écran digital est lui aussi un peu mieux organisé que sur le R1250RT qui reste moins lisible que sur le K16GT à mes yeux. L’organisation des menus restent à peu de choses prêts identiques, mais sur les points de détail, je trouve que c’est ce K16GT qui l’emporte…
Le plaisir de conduire piloter une belle moto
C’est incontestable, on prend du plaisir sur les deux motos avec des points de différenciations vraiment notables entre les deux. Sur le K1600GT c’est avant tout le moteur et sa souplesse qui offre une véritable nouvelle approche de la moto. On pourrait presque trouver un 4 cylindres trop rugueux face à l’onctuosité d’un 6 cylindres. Le confort de conduite est vraiment impressionnante et on se demande même pourquoi on habite si près du bureau quant on doit y aller à moto. Ce plaisir que l’on prend à bord du K1600GT devient très vite son opposé, un véritable calvaire lorsqu’il s’agit de faire des manoeuvre à basse vitesse. Et c’est peu de le dire tellement que chaque centimètre à franchir devient une épreuve de Koh Lanta. C’est à partir de ce moment précis que le R1250RT prend le relais. En descendant du K1600GT, toutes les autres motos semblent « facile » et « légère » et ça en devient même « amusant » de jouer avec la R1250RT aussi bien sur les petites routes départementales que lors des manoeuvres à basse vitesse.
Galerie photo K1600GT et BMW R1250RT
Alors R1250RT ou K1600GT BMW ?
C’est vrai que je pourrais aller plus loin encore sur ce comparatif, en donnant des points de détails comme par exemple la difficulté à béquiller la R1250RT ou la simplicité à bord du K1600GT nettement plus naturelle. Oui, je pourrais aussi avancer l’argument de la marche arrière sur le K qui est fort pratique au quotidien. Mais chacun se fera son propre opinion après avoir essayé les deux, c’est avant tout, ici un comparatif sur mon ressenti et d’expérience que j’ai voulu mettre en avant… mais alors laquelle choisir ? K1600GT ou R1250RT ?
Pourquoi choisir un K1600GT ?
Le K1600GT est une excellente moto qui demandera un certain bagage technique, loin d’être difficile à obtenir, car avec un peu d’expérience, elle deviendra une compagne idéale pour le quotidien. En acceptant son poids qui est un véritable calvaire à l’arrêt et sur les manoeuvres à basse vitesse, je vous assure que vous aurez de l’inspiration sur toutes les injures du monde sous le casque lorsque les graviers et une inclinaison viendront se joindre à votre exercice de vous déplacer, manœuvrer, faire un demi-tour… si en plus on rajoute du soleil, un bon soleil de plomb d’été… vous deviendrez sans aucune contestation possible un véritable auteur d’un excellent one man show où vous vous jurerez de ne jamais avouer cette galère…
En dehors de ce moment par lequel vous passerez forcément à un moment ou un autre, vous idolâtrez votre magnifique moto BMW, pour peu qu’elle soit dans une version qui sort du commun comme présentée ci-dessus… un moteur magique, un confort inouï, un touché de route inégalé, 160cv et 175nm de couple pour laisser derrière vous toute cette faune urbaine… elle vous rattrapera uniquement si vous devez remonter les files ou vous faufiler dans le flux urbain… le K1600GT est une moto pour les grands espaces, et si vous n’avez ni gravier, ni pente dans votre quotidien… alors foncez sur cette K1600GT !!
Foncez vraiment à tête baissez, et prenez toutes les options possibles au catalogue… car il faut penser aussi à la revente un jour ou l’autre… alors oui, elle coûte un billet, mais vous vous y retrouverez lors de la revente… pour acheter sa remplaçante qui sera, j’en suis certain… un R1250RT !
Pourquoi choisir un R1250RT ?
Arrêtez de croire à ce qu’on peut vous dire, et même lire à gauche et à droite sur le R1250RT. Moi même, je ne vais pas vous dire d’acheter un R1250RT plutôt qu’un K1600GT et inversement. En revanche, au lieu de foncer tête baissée sur l’acquisition d’un R1250RT, commencez par essayer un K1600GT. Si si !! Essayez le K1600GT au moins une bonne heure. Arrêtez-vous faire un demi-tour, compliquez les choses avec un léger dévers sans utiliser la marche arrière, et imaginer cet exercice avec des graviers sous vos pieds. Cette situation va forcément arriver à un moment donné. C’est toujours l’imprévu qui arrive, ou le GPS qui vous indique à droite alors que c’était celle d’après, manque de bol !
Puis, essayez un R1250RT dans les mêmes conditions, avec le même demi-tour et les même difficultés. Tiens, cette grosse R1250RT ne semble plus aussi imposante tout d’un coup, elle en devient même « facile ». Certes, elle n’offre pas la même onctuosité que la K1600GT même elle offre plus de polyvalence et une prise en main immédiate. Après quelques jours sur le dos du K1600GT, j’ai trouvé des astuces pour gérer le quotidien, mais ce R1250RT est un véritable jouet qui pour le coup devient plus qu’un simple compromis. Son moteur procure de vives sensations, à son guidon on retrouve une sérénité et on se pose moins de question si « ça passe », « où vais je me garer » (en faisant le tour du quartier) et on lui trouve à cette R1250RT un peu de caractère que la K1600GT ne présente pas de la même manière. Le R1250RT est, vous l’aurez compris, une moto beaucoup plus « simple » a gérer au quotidien, plus facile à mener, plus rapide à chatouiller dans les petites routes et plus joueuse sans avoir d’arrière pensée… seulement avec un peu d’expérience sur le dos de cette grosse moto, il est fort à parier que la prochaine moto qui remplacera cette R1250RT sera une… R1250GS K1600GT voire même une K1600GTL…
Le choix de David Jazt entre le K1600GT et le R1250RT
Cette expérience sur le dos de ces deux motos a été un moment incroyable qui m’a permis de vraiment faire la différence entre ces deux motos incomparables. Il n’y a pas de mauvais choix, simplement deux motos qui offrent deux prestations totalement différentes. Mon premier choix irait vers la K1600GT. Le K16 est une moto qui offre vraiment une expérience de conduite différente. Dans les moments laborieux, nous avons la marche arrière qui permet de s’en sortir comme on peut. Malheureusement dans mon quotidien avec des graviers partout, le K devient très vite problématique hélas… Les balades en duo sont de véritables moments d’évasion et qu’importe si nous sommes deux ou non sur la moto, les 160cv et les 175Nm de couple permettent d’oublier combien nous sommes sur la moto, chargé ou non. Je manque encore, sans doute, d’expérience pour assumer une telle bestiole dans mon garage… et même si je retourne les problèmes dans tous les sens, il est nettement plus naturel après ce double essai et comparatif que mon second choix serait bien plus adapté à mon besoin…
Forcément du coup, mon second choix ira vers le RT. Seulement ce n’est pas un choix de consolation, au contraire. Cette RT est un véritable couteau Suisse qui offre à son pilote une véritable alternative avec le K1600GT. Pour un objectif de voyager loin, le week-end, en solo ou en duo, cette RT, et son nouveau moteur, est le véritable outil qu’il me faut. Elle m’offre 80% des avantages du K1600GT et les 20% manquant sont gommés d’une main face aux laborieuses galères à basse vitesse du K16GT que l’on ne retrouve aucunement sur le R1250RT.
J’adore la position de conduite, légèrement sur l’avant, la position des jambes un poil moins repliées et le gabarit global de la moto qui permet de s’amuser davantage avec une approche assez proche du K, qui me rappelle quelque peu mon ancienne K1300GT. C’est vrai que le shifter du RT n’est pas aussi onctueux que celui du K. C’est vrai que le tableau de bord du RT n’est pas aussi fluide et clair que celui du K. C’est vrai que le béquillage latéral n’est pas aussi instinctif que sur le K.
Mais alors cette RT est quelque part mon R1200R que j’ai adoré, avec quelques plastiques en plus. Régulateur, longues portées, feu de jour pro, autor radio, grandes valises, verrouillage centralisé, et j’en passe… ce RT serait idéal dans mon garage et dans la continuité parfaite de mes projets à venir pour Jazt.com… seulement le R1250RT dispose d’un moteur disponible sur différentes motos : le R1250R que je n’ai pas apprécié à sa juste valeur à priori, le RT qui me plait terriblement mais qu’en est-il du R1250GS et R1250GSA et son réservoir de 30L ? Bonne question…
11 Responses
Slt
Entre ses deux motos, mon cœur balançait déja pour la K16 mais GTL et je crois qu’après t’avoir lu, je resterai sur la K16
merci pour tes conseils
Fabien
Excellent choix 🙂
Je roule avec pas mal de potes en K16, et le poids est vraiment un problème à basse vitesse et dans les manoeuvres à l’arrêt.
De plus, contrairement à David, je trouve que la K16 n’est pas si confortable que ça question suspensions, que je trouve assez séches .
François
mouarf 😉
En gros, ce n’est pas un Pullman comme on pourrait s’y attendre .
François
quel est le pullman par excellence ?
Je parle en terme de suspensions : exemple de Pulmann
Pa r exemple, une 1200 GS, ou plus récemment essayée, une 1200 Trophy SE, et autre exemple moins connu, ma bécane actuelle : une Aprilia 1200 Caponord Rally avec les suspats adaptatives .
J’ai essayé et roulé avec une K16GTL et une K16GT sur les petites routes, et elles n’avaient pas le même niveau de confort suspension que les autres précitées et c’est assez surprenant . (évidemment, sur autouroute ou nationale , pas de souci)
Les selles en terme de confort en duo ne se valent pas non plus, la plupart des utilisateurs de K16, ou même de GS changent leur selle .
POur la K16GTL, c’est le coté conducteur qui pose problème pour les plus d’im80, elle est beaucoup trop basse, et mérite d’être réhaussée de minimum 5cm, oyu de 8 comme l’a fait un pote 1m85 . Sinon, les jambes sont beaucoup trop repliées et on est assis en crapeau . Pour la K16GT, elle n’est pas top niveau moelleux, mais à la bonne hauteur .
Maintenant, niveau moteur 6 cylindres, pour ceux comme moi qui roulent en bicylindres de caractère, le 6 cylindres n’offre pas la moindre sensation , même pas un peu de vibration, c’est hyper frustrant, il faut monter dans les tours pour que ça marche .
Je pense que les ventes de K16 se font surtout pour le coté « valorisant » du 6 cylindres, mais pas du tout sur son caractère moteur . Le problème, c’est que beaucoup de BMvistes reste chez BM sans jamais avoir essayé autre chose, et en étant persuadé qu’ils ont la meilleure bécane , la plupart de mes potes en K16 sont dans ce cas, après être passés en 1200RT, ou K12 ou K13. Les plus anciens repassent maintenant en GS pour la maniabilité .
Par contre, l’efficacité de la bête est bluffante en terme de tenue de route, prise d’angle, freinage, impossible de la mettre en défaut, impressionnant .
François
Franchement, tu dis n’importe quoi… le 6 cylindres est onctueux et offre une réelle sensation de conduite bien différente d’un bi ou 4 cylindres… c’est là toute la magie et le charme d’une telle moto… Pullman GS par rapport au K16 ? On n’a pas du essayer la même moto… chacun son point de vue… bonne route !
Si, on a essayé les mêmes motos, mais on ne recherche pas la même chose, et finalement, c’est pas mal, c’est ça la diversité .
Quand je dis que le 6 cylindres de la K16 n’offre aucune sensation par rapport à un bicylindres de caractère, c’est toute proportion gardée pareil pour les bicylindres BM type 1200 rt ou GS .
Si on aime les bicylindres de caractère, par exemple comme les Guzzi, Aprilia, ou Ducati, ou même KTM , les bi BM paraissent sans caractère, ils sont beaucoup trop linéaires , ça n’enlève rien à leur efficacité , tout dépend de ce qu’on recherche .(à priori, ça change avec les nouvelles 1250, d’après les essais))
C’est dans ce sens que je dis que le 6 cylindres de la K16 , qui n’a aucune vibration, ni aucun coup de pied aux fesses dès le démarrage est sans caractère . IL est très linéaire, moelleux, souple, tout ce que tu veux, mais dénué de sensations mécaniques, sauf si tu tires dessus, mais moi, je recherche plus la grosse sensation de couple à bas régime, le coup de pied au cul de suite) .
Mon frangin, qui comme toi ne comprenait pas le terme de « moto de caractère » et qui roule en K1300S de 180CV, (et que je trouve aussi sans caractère) quand il a essayé ma 1200 Caponord Rally, sa réaction a été : ok, maintenant, je comprends ce que tu veux dire par caractère moteur, effectivement, c’est violent dès le départ, pas du tout linéaire comme mon 4 cylindres .
Encore une fois, ça n’enlève absolument rien à l’efficacité des BM ni à leur facilité de conduite .
Pour ce qui est du confort de suspension, aucun utilisateur de K16, si il a aussi roulé en GS, ne peut prétendre que les suspensions des K16 sont meilleures que celles des GS .
Je viens encore d’en avoir la confirmation d’un pote qui roulait en K16GT et qui vient de passer à la 1200 GSA (pour cause de trop de lourdeur à l’arrêt et en manoeuvre à basse vitesse de la K16) et qui me dit que la GSA est beaucoup plus confortable sur les petites routes et c’est bien normal, vu les débattement de suspensions, et sa passagère est d’accord .
Je te rassure, j’ai déjà eu une BM et une bonne douzaine de grosses motos diverses, Guzzi, Aprilia, Honda (4 cylindres) , Yamaha (4 cylindres), et même un gros side :-)))
François
Bonjour,
Je viens de lire avec beaucoup d’intérêt le comparatif et vos échanges.
La K16 est une merveille…
Des fois je me dis que cette moto a été (très bien) conçue pour les autoroutes du nord de l’Europe.
Sa tenue de route est incroyable, lourde et onctueuse on bouffe du kilomètre avec un sourire constant. Pourtant, elle me pose un problème, c’est le pilotage en duo.
Dès que tu sors de l’autoroute c’est la cata. La passagère se fait brouetter à chaque creux et aspérités de la route. Nous adoptons et modifions les positions offertes par l’ESA, mais rien n’y change. Elle n’aime pas non plus la chaleur 🙂 beaucoup de couinements dus à des pièces du duolever qui se dilatent au dessus de 25°.
Bref, vilain bruits et cabotages ne sont pas très « Pullman ».
C’est dommage qu’une moto de cet acabit ne puisse satisfaire 2 passagers.
Ce type d’exclusivité va nous amener à changer. Pour laquelle?
Une 1250 rt peut être ou carrément autre chose.
On verra
Hello,
J’ai également lu avec beaucoup d’intérêt le comparo, les essais respectifs et votre échange ci-dessus et je retiens surtout que c’est le poids et l’encombrement de la K16 qui péjore la note globale.
Perso je vise une K16GTL, je l’ai essayée (pas en conditions réelles toutefois), et dès la première seconde mon sourire extatique dépassait de mon casque et j’ai eu beaucoup de difficultés à la rendre. La R1250RT m’a laissée un souvenir nettement moins marquant.
Maintenant ma première question c’est: est-ce que l’un de vous a déjà roulé en Harley-Davidson FLHTK (aka Electra Glide)?
Parce que bon, même si je ne suis qu’une petite motarde d’1m68, ça fait maintenant 7 ans que je roule avec ça, seule ou en duo, en voyage, au quotidien, etc. (j’en suis même à ma 2e: 1689cc puis 1745cc).
Donc la question subsidiaire ici c’est: est-ce qu’à ton/votre avis la K16 est pire que ma grosse Bertha (à savoir que ladite Bertha n’a pas de marche arrière et qu’elle affiche 420kg sur la balance)?