Mi figue – mi raisin comme on dit, le ciel en milieu d’après midi en ce dimanche semblait propice à une petite balade moto… ça tombe bien, la veille j’ai découverts une nouvelle moto dans mon garage, autant chercher à en avoir le cœur le net…
Il ne fait pas particulièrement chaud, non. Il ne fait pas particulièrement froid non plus, non. Disons qu’il fait un temps idéal pour une petite sortie bécane, gant mi-saison de rigueur sans le cache cou…
Au moment du départ, comme un léger doute. Et si Météo France avait finalement raison du temps ? Parce que prévoir le beau temps ça, ça à l’air d’être à peu près correcte, mais alors la pluie, zéro pointé chez Laurent Cabrol… il doit avoir l’exactitude d’une météo pluvieuse à hauteur de 10% de ses prévisions et encore, en hiver où il ne se mouille pas – sans jeux de mot… tant pis, la moto est démarrée, le casque sur la tête… et mon Traceur GPS en fonction, c’est partiiiiiiiiiii !
Encore faut-il savoir par où aller. Au petit bonheur la chance me voici, instinctivement, sur la route que l’on prenait avec mes parents, quand j’étais tout petit, pour nous rendre dans la maison des grands parents… voici donc l’étang de la Perronnaye, non loin de Romillé pour les plus géologues d’entre vous… normalement on devrait voir une superbe bâtisse entre les arbres…
Extra ! Les routes par ici sont tournantes dans un sens, puis dans l’autre… fabuleux… les virages sont plutôt ouverts ce qui laisse une bonne anticipation au poireau que je suis, ça permet d’être en confiance et de bien appuyer les virages comme j’aime… par la suite quelques lignes droites interminables avec de belles surprises toutes bleues…
De belles limitations à 70 comme on les aime. Vous savez le genre d’endroit favoris de nos amis qui veillent sur notre porte monnaie nous ! et là, on ne m’aura pas deux fois, je respecte hautement les limitations et évite les dépassements tant que possible… j’ai croisé à escadrille qui dont un agent qui m’a fait de grands sourire en passant… ils étaient pourtant bien planqué dans les bois… ici dans le cas présent, ils sont sur ma droite, de l’autre côté de la chaussée, je n’ai pas osé les prendre en photo…
Un petit arrêt à Saint Pern. On m’en avait parlé à plusieurs reprises et c’est vrai que c’est mignon par ici… en pleine campagne, une sorte de petit Bécherel ou de Dinan… ville de caractère comme on les aime…
Enfin, faut aimer car c’est vraiment la campagne et un peu tristounet…
Les champs d’herbe et d’orge n’en finissent pas… ils s’étendent jusqu’à l’horizon… alors il manque un joli ciel bleu, c’est vrai… je vais être obligé de revenir… facile j’ai le fichier GPX de ma balade 😉
En fait si on regarde vite fait ces deux photos, on a l’impression que ce sont les même, pourtant d’un côté il y a de l’herbe, de l’autre de l’orge… il faut savoir prendre le temps de regarder… heureusement que je suis là pour vous l’expliquer…
Bon ce n’est pas le tout, mais ça s’annonce encore terrible un peu plus loin…
Enfin, les pneus sont encore chaud malgré cette petite pause quand on prend le temps de regarder ce qui vient de se passer sous les roues… quel bonheur par ici 😉
On notera cette fois que j’ai fais l’effort de prendre quelques photos de paysage tout au long de cette sortie moto… et pas que de bécane sous tous les angles comme sur mon précédent article ! bon, ici je prends mon air de jeu en photo, mais c’est vraiment juste pour vous donner envie de l’essayer cette Hayabusa nouvelle génération… elle en vaut vraiment le détour… s’arrêter sur un aspect physique et esthétique est pour moi une terrible erreur… de plus, le temps permet de l’apprécier à sa juste valeur et je suis certain de n’avoir encore rien vécu à bord…
Tiens, au niveau de la Chapelle Chaussée, je me suis aventuré dans un sens interdit qui me jouait de l’oeil depuis un moment… pire sur une propriété privée… mais je me suis toujours demandé ce qu’il y avait derrière cette bâtisse qui me fait baver à chaque fois que je passe devant… alors, je suis le rebel aux cheveux courts, je m’aventure…
Alors, non, il n’y a pas d’Hayabusa plantée là dans les graviers, faut pas rêver, ici c’est la mienne, mais on retrouve quasiment la même façade que devant… sauf que l’on aperçoit une dépendance, sans doute habitée au fond de l’impasse… j’en profite pour faire quelques photos… surtout que j’ai eu mon heure de gloire lors de mon demi tour trop court où j’ai vu mes pieds glisser en voulant reculer la grosse sur les graviers car je m’y étais mal pris, pas suffisemment d’espace entre mon virage et l’herbe… ça valait le détour d’un point de vue extérieur à mon avis… une fois en place, autant en profiter pour prendre quelques photos…
Autoportrait…
Je n’ai plus le grand angle comme sur mon LX3… je suis obligé de reculer jusque dans l’herbe… mais je n’aurai pas le bâtiment dans son ensemble… mince ! c’est ça qui est pénible avec les technologies d’aujourd’hui… en être réduit à encore faire des choix… zoom ou grand angle… heureusement les deux traitent les images même en basse lumière de manière plutôt appréciable… mon H5XV remonte dans mon estime dans ces moments là…
Vous n’avez pas reconnu le bâtiment ? J’en glisse une petite dernière avant de reprendre la route sur un itinéraire que j’adore jusqu’à La Mézière… c’est vallonné, ça tournicote plutôt bien, le revêtement nickel !
Le plein est fait ! Rien d’exceptionnel à priori mais alors que j’avais mis ma carte bleue dans le distributeur après avoir attendu 10mn que les voitures devant daignent enfin à faire leur plein de mazout me voici encore dans un gros moment de solitude… E85 à la place du SP95… mince ! je fais quoi moi ? Dans le doute je m’en vais, c’était bien la peine d’attendre… non mais c’est vrai, est-ce qu’on peut mettre ce genre de carburant dans nos belles ? Déjà que le SP98 n’est pas recommandé autant éviter leur jus à base d’huile de colza…
Du coup… 14km… il m’aura fallu 14km pour trouver une station ayant du SP95… va vraiment falloir que je me renseigne… surtout que dans certaines stations on trouve même du jus sous un nom tropical « ADblue » différent du diesel, SP95 ou même du 98… mais où va-t-on ?
Voilà une petite balade bien sympathique. Pas forcément la plus longue que j’ai pu faire, mais 128km sans réellement savoir où l’on va c’est pas mal… le plus dur n’étant pas forcément de partir loin à l’aveugle, c’est de revenir par un itinéraire bis sans tomber sur une voie rapide et accompagné de quelques virages pour s’amuser un peu et arrondir ce boudin à l’arrière qui ne cesse de s’aplatir malgré tous mes efforts possible… alors évidemment, habiter en montagne arrangerait nos pneus, mais si j’habitais en montagne je ne roulerais pas en Hayabusa 😉
Un détail… mais j’ai embarqué avec moi, aujourd’hui, un « GPS Traceur »…
Le principe est simple, on démarre l’application sur l’iPhone et durant un temps donné (ici toutes les minutes) il enregistre nos position GPS (votre femme saura où vous avez été précisemment et surtout combien de temps pendant les arrêts, LOL). Très bien mais quel intérêt à part refaire son trajet, exporter les fichiers GPX pour partager notre balade avec d’autres personnes équipées d’un GPS (garmin, tomtom, navigon…) ?
Le véritable intérêt de cette application (sous le nom de GPS4cam) intervient à la fin de la balade. Lorsque cette dernière est terminée, on clôture la balade sur le logiciel et on prend en photo l’iPhone qui a généré un code barre (QR). Lorsque l’on transfert les photos de l’appareil photo vers l’ordinateur, le logiciel analyse le fichier code barre et suivant l’heure à laquelle on a pris une photo, il saura nous attribuer la position GPS que l’on avait à la même heure sur l’iPhone…
Septique au départ j’avoue avoir été bluffé par l’exactitude et la précision des données retranscrite. Franchement géniale cette application car du coup, on peut géo localiser chacune des photos que l’on prend durant une balade sans avoir de GPS intégré à l’appareil photo… même si pour ma part, mon APN en est équipé… mais la batterie de l’iPhone tiendra plus longtemps avec mon « So Easy Rider » que si je laisse le GPS de l’appareil photo enclenché… surtout qu’à chaque fois que je vais rallumer l’appareil photo entre deux prises, faudra attendre à nouveau une synchro des satelites pour l’appareil photo et parfois, prise sur le vif, la synchro n’aura pas le temps de se faire comparativement à ce GPS4cam qui fonctionne à merveille et ne vous lâche pas d’une semelle avec une tolérance de 10m… autant dire que vous étiez chez le voisin que chez la voisine à peine plus loin… elle n’est pas belle la vie ?