Speed Triple RS : le gros bonbon acidulé qui fond en bouche ! (part 1)
Speed Triple RS, sincèrement oubliez vos références sur les modèles passés, cette moto n’a plus rien à voir. Onctueuse, ronde, acidulée, ce Speed est à mon goût un gros bonbon acidulé qui en laisse tellement sur la langue que l’on prend plaisir à la goûter à chaque rotation de la poignée, quelque soit la violence avec laquelle on tourne cette poignée… miam, j’en redemande !
Speed Triple RS qui n’a plus rien à voir avec une Speed
Pour moi un Speed, c’est cette moto, c’est d’ailleurs une magnifique Speed R que je regarde un peu différemment aujourd’hui, j’avoue. Tiens d’ailleurs, deux petites choses qui me plaisant bien sur cette moto. La plaque vous pensez que l’inclinaison est bonne ? Blague à part, j’aime beaucoup ces pneu et je pense qu’il a fait le meilleurs choix qu’il soit.
Michelin Power RS sur le Speed Triple R
Les reconnaissez-vous ces Michelin Power RS sur le Speed Triple R ? Ils ne doivent pas être vieux quand on voit les picots encore dessus. Je me dis qu’il va se régaler aussi bien sur le dos de sa belle qu’avec ces pneus qui sont, je pense idéaux dans notre belle région… veinard !
Voilà aujourd’hui ce que c’est un Speed Triple. 2018 annonce la couleur avec une dotation encore plus performante que celle de l’année dernière. Plus de couple, plus de puissance, un moteur qui prend 1000tr/mn de plus pour une plus large utilisation, une gestion de l’électronique encore mieux répartie, une centrale inertielle permettant de gérer l’ABS et le Traction Control sur l’angle sous différente manière, bref… plein de bonnes choses qui remettent vraiment au goût du jour cette magnifique moto.
Sur les aspects pratiques, on retrouve le démarrage sans clé que j’apprécie fortement. On glisse la clé dans la poche et on ne l’a ressort que pour mettre de l’essence. Ils auraient pu aller au bout de la démarche je trouve comme chez Harley Davidson ou bien chez Honda et le XADV.
Essai du Speed Triple RS 2018 par David Jazt en vidéo
Quelques points de détail sur le Speed RS
Le freinage avant offre un feeling avec la moto d’une précision chirurgicale. J’ai rarement eu un tel feeling sur une moto. Là où j’arrivais à faire des glisses sur l’avant d’un Streetfighter pourtant équipé de Bridgestone S20 et de frein Brembo, ici j’ai une telle confiance en là moto, c’est le jour et la nuit… j’aime ce freinage au millimètre à bord du Speed Triple RS, rien que pour ce point de détail je recommande l’essai de cette moto… bluffant !
L’échappement Arrow est de série sur le Speed Triple et pourtant je vais le crier haut et fort, c’est le point faible de cette moto. Il est aphone et coupe toutes émotions de la moto, ça me rend triste de l’écrire et de le vivre car il est particulièrement beau. Si l’on souhaite les même déchicanable, il faut opter uniquement pour la ligne complète. Je n’ai même pas osé demander le prix… il existe des SC Project assez joli dans les 680€… à voir à l’usage !
La petite pièce transparente que l’on voit au dessus du tableau de bord coûte dans les 80€ et permet à priori de mieux gérer les flux d’air… admirez ces optiques. moi, je fais parti de ceux qui préfère ceux là que les ancien ronds. Je trouve qu’il donne un look « insecte » vraiment caractéristique de la moto avec sa grosse entrée d’air entre les deux… il n’y a pas de gestion automatique jour / nuit du feux de croisement / LED, c’est bien dommage !
Toujours ce magnifique monobras sur le Speed triple avec cette fois non pas 10 mais 5 branches pour la jante. Je la trouve magnifique. Elles ne sont plus forgées en revanche, Triumph à laissé tomber cette option pour les jantes… tant pis, nous perdrons un peu en agilité 🙂 En revanche les dimensions sont toujours en 120 à l’avant et 190 à l’arrière… personnellement j’aime les pneus en 190, plus de grip au sol, une meilleure répartition du couple et visuellement je trouve qu’un pneu en 190 est plus joli qu’en 180… en revanche pour aller chatouiller les bord va falloir se concentrer sur sa conduite…