5 raisons pour vous donner envie d’acheter une Yamaha FJR
Bon, pour avoir une FJR il ne va pas falloir perdre de temps. Je veux dire par là que si vous en voulez une neuve, il va falloir vous décider rapidement car les dernières en stock sont à ce jour toutes immatriculées, norme euro4 oblige et chaque concession moto Yamaha avaient l’obligation de les immatriculer au 1er janvier 2022. Une fois ce petit point validé, il ne reste plus qu’à choisir la couleur… elle sera forcément noire et en version Ultimate, mais cette version est magnifique, ça tombe plutôt bien !
1. La Yamaha FJR appelle à prendre la route
Cette moto appelle vraiment au voyage. Lorsque l’on est à ses côté, que l’on tourne le clé de contact et que l’on démarre la belle, le son de son échappement, l’aiguille du compte tour au tableau de bord, sa grande autonomie et sa protection en disent long sur le bon moment que vous allez passer à bord, là dans quelques secondes. Que ce soit pour se rendre au bureau, pour aller faire un tour de moto en bord de mer ou pour partir en randonnée à la journée, cette FJR appelle vraiment au voyage.
Cette FJR est équipée de valises de série ce qui lui permet sans problème d’y placer un sac de course dans chaque valise. Seulement il est moins pratique au quotidien de rouler avec des valise qu’avec un top case, au moins pour ne plus avoir à se baisser, fainéant que je suis… hahaha ! Je tiens d’ailleurs à remercier VFluo pour m’avoir envoyé des stickers réfléchissants que je vais poser sur mes valises et sur les flancs de carénage pour gagner en visibilité de côté la nuit. VFluo était déjà dans mes partenaires du site lors de mon périple en 2017 sur le circuit du Qatar avec iCasque. En apprenant que j’avais une moto routière, ils m’ont proposé à nouveau un kit de Sticker. Ce sera l’occasion d’un prochain billet mais en attendant, je vous invite à leur rendre visite, le site est super, les prix sont très serrés, n’hésitez pas à dire à l’équipe que vous venez de ma part, vous aurez peut être une petit quelque chose 🙂 je dis ça, je n’ai rien à y gagner, simplement à vous recommander ce site que je trouve super depuis quelques années…
2. La Yamaha FJR ne casse pas les jambes du haut de mes 183cm
C’est vrai que lorsque je revoie cette photo de mon R1250RT, je me dis que c’était quand même une sacrée bécane. Ce qui était impressionnant sur cette moto ce n’était pas la moto elle-même mais toutes les options à bord qui en faisait un vaisseau amiral. La radio, le verrouillage centralisé à distance comme une bagnole, le démarrage sans clén ses feux additionnels etc. mais le problème de cette moto, malheureusement pour moi, c’est qu’elle me faisait mal aux genoux au bout de quelques kilomètres que la selle soit en position haute ou basse, ça ne change rien. Au bout de 80km à peine, j’ai qu’une hâte : m’arrêter pour me détendre les jambes. Bon, ça ne nous a pas empêché ma femme et moi de faire un Nice / Rennes aller retour, mais j’en garde un souvenir plutôt difficile pour mes genoux.
Contrairement à la BMW, je ne ressent aucunement ce problème sur le FJR. A l’heure actuelle je n’ai pas encore fait de très longues balades (je n’attends que ça d’ailleurs) mais du peu que j’ai pu faire, zéro problème pour la cassure au niveau des genoux. pour moi c’est un gage de confort et ça tombe plutôt bien pour une moto à vocation routière comme pouvait l’être mon R1250RT.
3. Un 4 cylindres onctueux et rempli de couple
Cette FJR est une moto de type 4 cylindres et pourtant, avec sa cylindrée de 1300cc, elle offre un coffre omni présent des les plus bas régime ce qui conne une louche de couple à chaque instant. inutile d’aller chercher la puissance pour se faire plaisir et c’est justement cet agrément qui donne tant de plaisir au guidon de cette moto. Pour le moment, étant en rodage, je ne brusque pas la belle, je roule tranquille et uniquement en mode T. J’ai hâte d’essayer le mode S car, parait-il que le couple arrive plus fort en bas dans les tours, va-t-elle prendre un petit côté sportif qui ne lui irait pas plus mal ?
Le dernier 4 cylindres que j’ai essayé était la Suzuki Hayabusa et à vrai dire je retrouve quelque part un peu les sensations de conduite de l’Hayabusa au niveau du caractère moteur. Du gros couple, et une montée en régime qui n’en fini pas. alors certes sur le FJR ce n’est pas la même partie cycle ou la même puissance, je dis juste qu’on y retrouve un peu les même sensations moteur et ça ne me déplait pas car j’ai adoré cette Hayabusa.
Alors oui, ce n’est pas tout à fait la même, mais j’ai eu l’Hayabusa quand j’étais plus jeune et ce que je lui reprochais c’est à peu près la même chose que ce que je peux reprocher à la dernière génération : impossible d’avoir plus de chargement qu’un sac de transport sur le réservoir de type Bagster, et du coup pour un usage Sport GT, c’est un peu léger. Bon… sur les différences entre la mienne et la nouvelle génération on peut parler de l’ABS que je n’avais pas, ni du shifter… et j’étais encore en 106cv à l’époque soit près de 50% de puissance en moins 🙂 et en l’absence d’ABS, c’était peut être pas plus mal de devoir rester en 106cv… mouarf 😉
4. La FJR est une moto qui fête ses 20 ans
20 ans, ce n’est quand même pas rien, et ça prouve que les évolutions au fur et à mesure ont bien été là pour apporter du bénéfice à la belle. Alors certes, elle pèse un âne mort mais pour moi c’est un gage de confort et de sécurité sur la route. Qui se souvient de la Bandit 1250 ? Elle aussi elle pesait un âne mort et pourtant elle offrait de bien bonnes sensations à son pilote. Cette Bandit 1250 je ne l’ai pas eu dans mon garage, et c’est une de celles que j’ai regretté de ne pas avoir pris à un moment donné car elle avait une vocation routière dans son caractère de roadster qui m’aurait bien plu. Cette FJR, c’est un peu pareil. En 2013 lors de son premier essai, j’ai vraiment aimé cette moto, mais le budget était trop élevé pour moi à l’époque et j’avais plutôt opté pour un K1300GT chez BMW.
J’avais hésité entre un FJR et une K13GT à l’époque, je m’en souviens très bien. Mais pour moi BMW c’était la classe, la frime même auprès des copains. Plus jeune, je pensais qu’avoir la plus grosse et la plus chère était un gage de reconnaissance, qu’est-ce que je peux être con quand je m’y met. Un peu comme les voitures. Mon père me proposait une 205 Rolland Garros toit ouvrant, cuir etc. mais non, moi je voulais absolument une Ford Ka… je n’ai eu que des emmerdes avec la Ford, c’est d’ailleurs bien pour ça que je me suis juré « plus jamais de Ford » et pourtant Ford est une bonne marque de bagnole. Ici avec le K1300GT, j’ai pu faire le Tour de Normandie, découvrir les plages de débarquement, me balader à Deauville et Honfleur et surtout me rendre compte que cette BMW K1300GT avait un gros problème à mes yeux. Elle consommait 1L d’huile au 1000km, si bien qu’il fallait toujours avoir un bidon dans les valises ou le top case au risque d’avoir un voyant s’allumer au tableau de bord… chose qui n’arrive pas sur le FJR, et du coup avec du recule j’aurais du prendre le FJR 🙂 Ce qui est amusant, c’est qu’aujourd’hui, à bord du FJR, j’ai hâte d’aller essayer la nouvelle K1600GT qui arrive en mars… tiens donc !
5. Pas de gadget inutile, ici on se focalise sur l’essentiel : la conduite
Le plaisir de conduire est le point le plus marquant. C’est peut être redondant avec les points précédents mais c’est un point tellement important. Aujourd’hui, on va tomber amoureux d’une moto parce qu’elle a un tableau de bord TFT qui permet de relier son intercom à sa moto pour passer un coup de téléphone en roulant, d’écouter le dernier Gims dans son casque ou bien encore pour connaître l’angle d’inclinaison de la moto maximum. Voilà aujourd’hui ce que propose les marques, et forcément la note va avec. Les prix des motos ne cessent de grimper, les constructeurs l’ont bien compris, le motard n’achète plus une moto, il achète un package global entre prix / prestation. Les constructeurs ont bien compris que le motard revendra sa moto avant la fin du financement si bien que le prix initial au final n’a pas trop d’importance.
Un prix d’appel aux alentours de 300€ pour une note finale à près de 450€… mais tout le monde n’a pas les moyens de s’offrir une moto à 450€ / mois et c’est la que les constructeurs ont bien compris qu’en proposant une moto neuve à 450€, on pourra la retrouver d’occasion après une LOA avec peu de kilomètres aux alentours de 350€… et ainsi de suite ! La Yamaha FJR est encore d’ancienne génération avec un pris de départ 7 à 10000€ de moins qu’une équivalente chez la concurrence. Alors certes, elle ne dispose pas de tous les gadgets à la mode comme le régulateur de vitesse adaptatif etc. mais à l’époque la FJR se focalisait que sur une chose : le plaisir de conduire et 20 ans plus tard, on ressent toujours cet objectif à son guidon et en faisant abstraction à toutes les options de confort, on se rend compte finalement que l’on en a pas besoin puisque l’objectif premier à bord d’une moto c’est de prendre du plaisir à la rouler !
2 Responses
Comme toi je suis repassé d’une 1200 RT a un 1300 FJR ULTIMAT. Le 4 cylindres me conviens beaucoup plus que le flat BM ( qui reste une très bonne bécane) . Bonne route à toi . Éric.
à toi aussi ^^