BMW K1200GT : Full option powaaa !
Mythique, emblématique, royale… la BMW m’a toujours fait tourner la tête et chacun de mes essais ont toujours été pour moi un moment de supplice pour quitter la concession à pied ! Chez BMW, il existe toute forme de moto, avec ou sans options, plus ou moins accessible, en position droite ou en position couchée… BMW sait séduire sa clientèle… aujourd’hui, l’essai d’une K1200GT fera t-il de moi un inconditionnel de la marque ? Je vais en avoir le cœur net…
Ce fameux logo bleu et blanc tout rond fait tourner les têtes chez les motards qui savent ce qui est bon… place aujourd’hui au confort et à l’agrément de conduite… place à l’élite pour une machine réservée aux plus chanceux… bon, ça va… j’arrête… disons que je venais surtout pour le K1300GT mais comme à chaque essai, le motard repart avec la moto d’essai, il n’y en avait pas pour moi ce jour là… du coup, on me propose l’essai de la génération juste avant, un K1200GT. Les conditions sont idéales, il fait super beau, So m’accompagne pour cet essai… Gazzz !
Nous en sommes toujours dans le même principe : se faire plaisir en deux roues, profiter des valises et top case lorsque l’on quitte le département ou que l’on souhaite faire quelques courses à la capital Bretonne sans forcément prendre l’auto… l’autre point qui m’attire serait le principe qu’elle devienne mon unique moyen de transport, adieu voiture (sauf période très froide entre le 10 octobre et le 20 mai). Non, franchement, je trouve ce profile de moto génial pour ce qu’on en attend… l’Hayabusa à un moteur exceptionnel, c’est vrai mais en commodité ça s’arrête là…
Question look, on aime ou l’on n’aime pas (c’est sur !). Personnellement, j’ai mis un certain temps à accepter ce genre de machine. Plutôt grosse, peu sportive, moto à papa quoi ! Mais une fois sur son dos, ça change tout…
Je monte à bord de manière plutôt agile. On se retrouve plus haut que sur le GTR 1400 à mon goût. Elle parait plus lourde et le centre de gravité plus haut. Je retrouve l’inconfort à l’arrêt du R1200GS, mauvais point. So, monte à son tour sur l’éléphanteau avec plus de facilité j’ai l’impression. Elle se cale entre moi et le top case. Elle à l’air d’apprécier. On démarre la bête, elle fait du bordel je trouve comparativement au GTR. Les comodos aussi nombreux soient ils font gadgets et peu sérieux. J’apprécie que moyennement l’ensemble visuel. Trop sobre, trop compliqué si l’on souhaite garder les yeux sur la route plutôt que sur le bon bouton…
Les premiers mètres me mettent plutôt en confiance même si elle s’annonce moins joueuse que je pouvais l’espérer. Elle donne moins envie d’amuser dans les ronds points. Mince ! Le moteur est coupleux et même s’il demande lui aussi à être sollicité pour donner toute sa fougue, je le trouve plutôt plaisant. La boîte est dure et les passages de vitesse même s’ils se passent sans problème, reste particulièrement fermes… ici la moto à 14000km… on l’estime rodée 😉
L’indicateur de rapport est vraiment petit, on le cherche du regard au départ un peu partout sauf là où il est… ça tombe mal, car il y a tellement d’information sur le tableau de bord que l’on passe son temps à chercher l’information… c’est fouillis je trouve, et vu le peu d’enthousiasme dans la création visuelle de l’ensemble, ça en devient terne, gris… vraiment pas jouasse du tout ! Il aurait fallu s’inspirer d’un tableau de bord comme sur le K12R quoi 😉
Tout est divinement intégré. Le Top Case ici en option coûte dans les 600 € pour une contenance de 46L. Bon, c’est le top case officiel BM avec la clé unique pour toutes les serrures, même celle du contact, autant éviter de la perde… Même si elle fait chargée comme ça, je trouve ça harmonieux et vraiment pratique d’autant qu’à l’usage on ne s’en rend même pas compte. Une paire de chaussure pour So et moi dans les valises, une petite veste. En arrivant à destination on échange nos bottes, cuir et casque contre les chaussures et vestes dans les valises et on peut partir se balader sans avoir à tout se trimbaler toute la journée… deux trois emplettes, on glisse le tout dans le top case et on repart en s’équipant à l’inverse… moi je dis royal !
On retrouve les avantages d’une voiture avec la commodité d’une moto (parking, bouchon, économie d’essence etc…). Évidemment, j’en entends d’ici qui se moque s’il flotte… bien détrompez vous, la morphologie de la bête nous protège tant qu’on roule… c’est sur qu’en ville, aux feux rouges, s’il tombe des trombes c’est foutu, mais en roulant, bulle haute on limite l’essorage de jeans en arrivant parait il… bien sur, l’équipement de pluie reste la meilleure solution…
Niveau option, je crois qu’on ne peut guère faire beaucoup mieux… et même ici je crois bien ne pas avoir fait le tour… sur la poignée droite on retrouve par exemple « BC » qui fait défiler l’ensemble des infos de l’ordinateur de bord, en dessous la gestion des poignées chauffantes et du siège chauffant (on peut aussi gérer le siège chauffant arrière indépendamment, c’est So qui a son propre bouton). En dessous le clignotant pour tourner à droite et pour arrêter les deux clignotants. En effet, chaque pouce indique le côté où l’on tourne et pour les plus fainéants, les clignotants s’arrêtent deux même après une certaine distance parcourue… classe !
Tout aussi impressionnante, la poignée de gauche offre tout un ensemble en plus du klaxon en rouge. ESA, où comment gérer la suspension de manière dynamique et immédiate suivant les circonstances sans avoir à se plier en deux à un arrêt pour gérer les précontraintes… une spécificité à BMW (THE gros plus à mon goût) qui permet tout en roulant de changer le comportement de la moto suivant le revêtement de la route… confort solo, confort solo… avec ou sans valise… et mieux encore… « Sport » (tape cul), « normal » (moyennement tape cul), « confort » (canapé cuir de salon, ça ne tape plus aux culs)… on peut ainsi adapter son pilotage suivant la configuration de la moto et de son équipage, bluffant ! Si si… au dessus à gauche d’ESA, on retrouve un régulateur de vitesse… pour moi une révélation… on roule à 90 sur une départementale on lance le régulateur et on ne touche plus aux Gazzz… on peut accélérer pour doubler, même franchement et hop on revient aux 90… régulation dans les montées comme dans les descentes… on se croirait dans une voiture… c’est génial… plus à s’ennuyer à passer son temps à regarder à combien on roule ! Génial ! Bon à côté un bouton qui gère la bulle… et là, surprise… contrairement à la GTR, la bulle est parfaite… bien haute sans être gênante ou bien basse pour s’en prendre plein le nez ! Sur ces points, je trouve BMW encore devant… loin devant…
Alors voilà… un essai encore concluant. Le BMW K1200GT est une excellente moto même si je suis un peu frustré de n’avoir pu essayer le K13GT, celle pour laquelle j’étais venue au départ et qui doit être surement mieux encore. Idéale suivant toutes les conditions météo, même s’il fait un peu frais, la selle chauffante et les poignées assorties sont un réel plus. La grande bulle protège du vent et bien équipé on doit surement pouvoir aller au travail ou en vacances dans d’excellente conditions. Les valises et le top case venant couronner le tout, avec la gestion ESA… non mais franchement BMW fait très fort encore cette fois… en point faible, un moteur un peu creux dans les mi-régime qui frustre encore un peu mon envie de plaisir à mi régime comme sur l’Hayabusa (réglé sur le K13Gt à priori) et un centre de gravité un peu haut qui empêche de vraiment s’amuser dans les virages comme avec le GTR… à côté de ça, le K1200GT offre de très belles prestations… le régulateur est une option vraiment intéressante même si j’avoue bien que l’on quitte un peu le principe de la moto même… c’est une autre approche du 2 roues… je n’aborderais pas le prix car le K1200GT ne se fabrique plus… le K13000GT arrive elle aussi en fin de vie du fait que la nouvelle K1600LT va la remplacer l’année prochaine mais elle sera hors budget à près de 25 000 €… l’occasion unique et rêver de profiter d’un K13GT à un prix canon même si ça reste un poil au dessus d’un Hayabusa… mais ça ne mériterait pas de passer le pas ? Moi je ne me pose même plus la question…
9 Responses
[…] j’étais un peu déçu du K1200Gt que j’avais essayé avec So, peu de temps après le R1200GS que j’avais trouvé […]
[…] K1200GT […]
[…] aucune gène (coudes)… c’est un 10/10 sur le confort (on se croirait presque sur un BMW K12GT) ! Bravo car c’est rare […]
[…] que ça puisse paraitre, BMW à mis du 190 à l’arrière. Elle me rappelle quand même la moto BMW K1200 GT cette K 1600 GTL. Faut dire qu’en version libre, ça libère près de 160cv pour un couple […]
[…] scooter est loin d’être ridicule devant une moto. Il me fait penser à la moto BMW K1200GT dans son ambiance. Plutôt typé cruising, ce C650GT inspire à se laisser porter sur les grandes […]
[…] indifférent, que je rêvais d’essayer un jour à savoir la BMW K1300GT la suite logique du K12GT… alors K13S ? K13GT ? Sincèrement mon coeur balance et pour […]
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Arrêter de dire que la BMW K1600 est un V6, c’est un 6 en ligne. Ca n’a rien à voir. Aprilia RSV4, VFR800 ont des V4; la S1000RR, Hayab, ZZR1400 4 en ligne. Là c’est pareil.