Goldwing DCT : le plaisir de conduire à moto… en mieux !

Celles et ceux qui ne connaissent pas le DCT à moto ne peuvent pas comprendre. Avoir une boîte de vitesse à double embrayage sur une moto offre un confort de conduite sans précédent. Celles et ceux qui râlent encore à me dire qu’une moto doit se conduire avec les vitesses sont à peu près les mêmes que ceux qui râlaient y’a 15 ans quand les voitures étaient équipées de boite automatique (BVA) et qui ne comprenait pas qu’une voiture puisse être en boîte auto. De nos jours, certains constructeurs ne proposent plus de boîte manuelle car il n’y a plus de demande… à moto, c’est exactement le même confort, deux roues en moins !

Honda Goldwing DCT

Plus de levier d’embrayage sur cette moto Honda

J’avoue que c’est déstabilisant de ne plus avoir de levier d’embrayage surtout lorsque l’on approche d’un arrêt. Puis, on s’y fait très vite avec tous les avantages que ça offre : on ne cale plus en pleine côte lors d’un feu rouge, plus de point de patinage à gérer pour se lancer, on ne fatigue plus de la main à force d’embrayer, on se salit plus ses chaussure avec le levier des vitesses, les rapports passent exactement au bon moment… on se focalise sur le plaisir de conduire sans se soucier d’être sur le bon rapport ou non… bref, la boîte automatique quand on y a goûté c’est difficile de faire machine arrière.

Comme un gros TMAX ce DCT finalement

Honda Goldwing

Si sur le principe on pourrait le croire, le DCT n’offre pas l’agrément d’un variateur et le variateur n’offre pas le dynamisme d’une boîte DCT. Une boîte DCT conserve cette sensation de monter et descente des rapports (l’affichage au tableau de bord l’indique d’ailleurs), alors que le variateur est une montée en chargé linéaire de la vitesse sans aucune sensation de vitessé qui monte ou qui descend au niveau du moteur. Le DCT est donc simplement une boîte de vitesse automatique que l’on peut également faire interagir avec les palettes au guidon, plus et moins.

Honda Goldwing sur Antibes

Honda Goldwing sur Antibes

Lors de mon bilan des premiers milliers de kilomètres je vous évoquerais les points forts et les points faibles de cette Goldwing. J’apprécie vraiment l’assistant démarrage en côte qui bloque les freins pendant 5 à 7 secondes, le frein de parking bien pratique qui me rappelle un peu mon XADV à l’époque… c’est vrai que la Goldwing DCT est un peu un XADV ou un Forza 750 en plus gros, plus coupleux, mieux abouti mais on reste sur le même principe.

Un freinage aux oignons cette Goldwing

un freinage aux oignons cette Goldwing

Le freinage est tout aussi bluffant que le reste j’ai bien l’impression. Même si l’ensemble pèse près de 400kg sans son pilote, un doigt sur le frein avant à peine appuyé et c’est l’ensemble qui s’arrête fermement, c’est bluffant. Le dual CBS (je l’appelle comme ça) permet de coupler l’avant et l’arrière suivant celui qui est sollicité en premier. Le freinage est sans contestation possible, mon préféré de tous mes essais moto jusqu’à présent. J’aurais juste aimé qu’il ne relève pas autant la moto dans les virages… mais c’est peut être une mauvaise utilisation, à prendre avec des pincettes du coup.

Prise en main de la Honda Goldwing 1800

levier gauche de la Goldwing

Sincèrement, tous ces boutons un peu partout me faisaient un peu peur, je me demandais comment j’allais gérer tout ça. Finalement, tout tombe exactement sous la main, on ne se mélange pas les pinceaux. Les clignotants sont mis précisément là où on les attend. On peut choisir dans les options de la moto que les clignotants s’arrêtent tout seul ou non, le top ! Je n’ai pas encore installé mon Intercom pour profiter d’Apple Car play, ça ne saurait tarder.

Galerie photo Goldwing DCT de David Jazt

Une belle moto cette Goldwing. Il me tarde d’aller rouler un peu pour moi son comportement, son confort. Je profite de l’absence de son Top case pour l’admirer comme telle. Pas pratique de devoir se trimbaler le casque lors des arrêts, mais après tout… pourquoi s’arrêter ?