Remise à zéro, les règles du jeu vont changer !
« Ca y est, elle dort dans le garage ce soir… quelle journée mes enfants … longue route en auto (3h) avec mon ex (merci So de m’avoir accompagné) pour aller la chercher… Maintenant, va falloir revenir en sens inverse… »
Voici la première phrase que j’ai pu écrire samedi soir en rentrant sur mon forum préféré… et oui, samedi était une journée que je commençais à ne jamais voir arriver. Comme un enfant aux pieds du sapin à taper du pied devant le grand cadeau rouge qui n’attend que lui… Les difficultés à s’endormir sur les dernières nuits, les rêves d’enfant plein la tête à s’imaginer tout et n’importe quoi, l’imagination prenant le devant sur des sensations perdues… il est temps de partir…
Un des critères pour cette journée un peu particulière, c’est le temps. En effet, nous ne sommes pas dans la meilleure période qu’il soit pour faire du deux roues… il fait nuit très vite et du coup, passer 16h, ça devient urgentissime de se retrouver au chaud… bon, pour aujourd’hui, Météo France annonce des températures positives et quand on voit ce ciel au moment du départ, on y croit !
Une fois sur place, les choses prennent une autre tournure, on a presque l’impression qu’il fait chaud au point de rouler sans mon tour de cou et avec mes gants mi-saison ! Le fou ?!
En arrivant chez le propriétaire, on découvre devant la maison, tout gentiment posée là, à attendre le départ… la belle… pleine de poussière, tout juste sortie du garage j’ai bien l’impression !
L’état de la jante… incroyable !!!
Plein de poussière un peu partout, je n’ai qu’une hâte, la bichonner pour lui rendre tout son éclat… je passerais un coup de flotte sur le compteur pour y voir à travers…
À croire un vieux jouet inutile que l’on cherche à se débarrasser… peu importe… on fait abstraction sur la poussière et on fait le tour du propriétaire… superbe SV 1000 S gris lunaire du K7 boxer, exactement celle que je voulais… bien équipée : pot Leo Vinci SBK Carbone (j’avais déjà eu un Léo Vinci sur mon ciao quand j’étais jeune, LOL), support de plaque Boxer… top ! Mais là, devant… surprise… deux morceaux de peinture ont décollée du garde boue avant… rien de grave mais ça fait moche… le gars à du enlever les autocollants de la concession et la peinture est partie avec… argggh !
On passe un bon moment autour d’un café à discuter moto avec sa femme et lui. Il me semble être un véritable passionné qui a eu un joli parcours de moto mais qui malheureusement n’a plus le temps de rouler et à laisser sa moto au garage depuis quelques temps… rien que d’en parler, ça lui donne envie d’aller faire un tour… Les papiers et le petit chèque établi, je m’équipe comme il faut… le départ approche, j’ai hâte de redécouvrir cette bécane qui m’avait laissé sur ma faim la dernière fois…
Malgré la poussière et une impression de laisser à l’abandon, ce SV 2006 immatriculé 2007 n’a que 8500km au compteur… enfin pas tout à fait, elle a un pignon de sortie de boîte en moins pour lui redonner un peu de pêche… c’est l’astuce que l’on a trouvé pour combler ce « trou » moteur à cause du bridage de la moto (106cv)… du coup, tout est faussé de 7% à peu près… aussi bien la vitesse sur le compteur que le nombre de bornes, une question d’habitude…
Incroyable… 7063km sur le Trip B… je n’ai jamais vu ça 😉 pour ainsi dire, depuis le départ, il ne s’est jamais servi des modes Trip sur la moto… pourtant bien pratique… ODO pour le totalisateur complet, Trip A pour le nombre de kilomètre de la balade et le Trip B pour le totaliseur sur le plein d’essence, histoire de savoir où l’on en est… avec une autonomie donnée à 180 / 200km, c’est le seul repère car contrairement à l’Hayabusa, il n’y a pas de jauge à essence… c’est un détail car à vrai dire avec le Trip B, ça suffit amplement !
Même si le soleil est bien là et que l’on frise avec les 15° au soleil, il ne faut pas croire qu’il fasse bon. 15h30, i’m ready. Je n’ai pas essayé la moto avant de faire les papiers et de rédiger mon chèque, la confiance sans doute… Les derniers au revoir avec le propriétaire avant de prendre la route sous un ploc ploc ploc bien tassé, j’adore ! Moi qui voulais du changement, on ne peut guère faire mieux… Une fois sur la route, j’ai comme une impression de lourdeur sur la direction, genre le guidon pas droit, une gamelle dissimulée peut être ? Un gros moment de doute soudainement… peut-être une question d’habitude à reprendre… faut dire que ça change de l’Hayabusa et je ne retrouve pas mes marques… j’ai l’impression de rouler avec un pneu crevé… une horreur ! de plus j’arrive à un stop et hop, je cale… impossible à redémarrer, elle ne veut rien savoir… sur un moment d’hésitation, elle se relance… ouf !
Première chose en partant, le plein d’essence semble inévitable puisque la jauge clignote. Je décide de faire un point sur la pression des pneus par la même occasion… vu que la Tite mère n’a pas vu un garage depuis décembre 2007 (elle n’a que 8500km à peine… révision des 1000 et celle est 6000, c’est tout), je suppose que la pression des pneus ne doit pas être terrible… 0,9 à l’avant… 1,4 à l’arrière… cherchez l’erreur ! Je rectifie directement tout ça… 2,5 à l’avant et 2,9 à l’arrière… aussitôt, je remonte dessus et immédiatement c’est comme à la maison… je retrouve des sensations perdues, ça fait vraiment un bien fou après ces quelques centaines de mètre dans l’incertitude totale…
Bon les pneus ne sont vraiment pas terribles… Michelin Pilote Road je crois, ça ne décroche pas mais ça ne mets pas en confiance plus que ça avant un bon moment d’autant plus qu’ils sont particulièrement carrés surtout devant… va falloir songer à changer ça au plus vite en plus d’une belle révision globale…
Ce sera quasiment 160km plus loin que je décide de m’arrêter pour changer de gant et mettre mes hivernaux, mettre un tour de cou et refaire un plein d’essence… tout juste 10 litres pour 160km… là où je veux en venir c’est qu’ici sur le SV je suis super confortable, sur l’Hayabusa au bout de 80 bornes l’arrêt devenait obligatoire, là on dirait que mes 183cm sont plus à l’aise… guidon incliné nickel, jambes pliées parfaitement, bulle protège bien le haut du corps sauf les épaules… le phare éclaire vraiment bien et le plein phare façon champs Élysées… franchement… royal ! Et cette sonorité, un truc de malade… pincez les lèvres et souffler de toutes vos forces en faisant vibrer les lèvres… voilà, vous êtes à bord d’un SV 1000 S Boxer K7 équipé de Pot Léo SBK Carbone…
Voilà en gros ce que je peux dire comme première impression… mais en tout cas, je ne regrette qu’une chose… qu’il fasse froid et nuit si vite… à 17h30 à peine… en arrivant par chez moi, je serais bien aller faire un petit tour avec quoi pour la montrer aux copains 😉
One Response
C’est cette moto qui me fait comprendre alors que le bicylindre sera une passion mécanique bien au dessus des 4 cylindres poussifs… merci le SV 1000 🙂